Algérie

«J'ai la solution à la crise que vit le pays»



De nos envoyés spéciaux à Médéa et Djelfa, M. Kebci et Samir SidAli Benflis affirme détenir la solution à la grave crise politique, économique et sociale qu'endure le pays.
Animant, hier samedi dans la matinée à Médéa, son onzième meeting électoral en prévision de l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, le président du parti des Avant-gardes des libertés assure, serein et pour peu que le peuple algérien lui accorde ses faveurs, détenir la solution à la crise multidimensionnelle que connaît le pays.
Certes, s'exprimant devant près de 400 personnes dont beaucoup d'un certain âge et peu, voire très peu de femmes, à peine une quinzaine, au niveau de la salle omnisports du complexe sportif Imam-Lyes de la capitale du Titteri, l'orateur avoue certes ne pas avoir de baguette magique. « Je viens avec sincérité et pas en stagiaire. Je viens en homme d'Etat avec un programme d'urgence qui, promet-il, apporte des solutions aux trois crises que connaît le pays ».
D'abord la mère des crises, celle politique à propos de laquelle Benflis promet, une fois élu, de constituer un gouvernement d'union nationale qui sera composé certes de ses soutiens, mais également de représentants des syndicats autonomes, les vrais représentants de la classe ouvrière et des travailleurs et d'acteurs de la société civile. Un exécutif qui aura à présenter périodiquement des bilans de son action pour en finir définitivement avec la mauvaise gouvernance prévalant jusqu'ici.
Second acte que le candidat s'engage à enclencher une fois élu, « un dialogue inclusif que, promet-il, je guiderai en personne avec la participation de ceux qui voudront le prochain scrutin présidentiel ». Un dialogue qui devra, selon lui, mettre fin à la personnalisation et la pharaonisation du pouvoir à travers une nouvelle Constitution qui garantira la liberté et l'indépendance de la justice et celle des médias.
Au plan économique, Benflis prône une économie de marché sociale en conformité avec ce qui est stipulé dans l'appel du 1er-Novembre. Estimant que les trois constantes nationales, l'amazighité, l'arabité et l'islamité sont les garantes de l'unité nationale, le président du parti des Avant-gardes des libertés plaide pour une répartition équitable des richesses pour venir à bout des inégalités régionales, avec le maintien de la gratuité de l'éducation. Il s'engage également à ouvrir le dossier des retraites avec une perspective de leur revalorisation selon les capacités de la Caisse et ce, pour permettre à ces milliers de retraités de pouvoir vivre dignement. La même attention, Benflis promet de la réserver aux invalides et autres retraités de l'Armée nationale populaire.
«Associer toutes les compétences, tous bords idéologiques confondus»
Lors de son second meeting électoral en fin de journée dans la wilaya de Djelfa, le candidat Ali Benflis a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts pour annihiler la crise que vit le pays.
Une crise à triple dimension, politique, économique et sociale, avec l'impératif de résoudre le premier aspect du problème, à travers un retour à la légitimité des institutions dans des conditions de transparence et de régularité. Ceci en regroupant les Algériens et la classe politique autour de son projet d'urgence nationale, le temps de ce qu'il appelle un mandat transitionnel. Et de reconnaître, à ce sujet, le nationalisme et le patriotisme de ceux qui récusent l'élection présidentielle du 12 décembre prochain qu'il considérera, lui, comme le premier pas vers la résolution de la crise. « C'est le moyen le moins long et le moins coûteux pour sortir de la crise », dira-t-il. Devant près de 200 personnes qui l'ont accueilli au Théâtre régional Ahmad-Ben-Bouzid de Djelfa, Benflis rassurera qu'il agira loin de tout règlement de comptes, ajoutant qu'il associera toutes les compétences où qu'elles soient et de tous les bords idéologiques.
Entre autres de ces actions qu'il compte engager aussitôt élu président de la République, des réformes politiques de fond, avec l'élection d'une nouvelle Assemblée populaire nationale représentative, dont sera issu le gouvernement. Une nouvelle Chambre basse du Parlement au sein de laquelle l'opposition parlementaire aura tout son rôle.
Le retour à la légitimité concernera également les Assemblées locales, Assemblées populaires communales et Assemblées populaires de wilaya. Ce qui ne fera, poursuivra Benflis, que renforcer le front interne et permettre ainsi à notre armée de se consacrer à ses missions de sauvegarde et de défense de l'intégrité territoriale du pays. A noter la présence à ces deux meetings de Nazim Benramdhane, député du MPA, parti qu'il a quitté au lendemain des élections législatives du 4 mai 2017. Une présence à valeur de soutien, encore un dont bénéficie le candidat Benflis. Pour la journée d'aujourd'hui dimanche, le président du parti des Avant-gardes des libertés sera dans les wilayas d'El-Bayadh et de Béchar.
M. K.


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