Algérie

«j'ai beaucoup de respect pour la presse»




Partisan, à  priori, de l'efficacité au dépend des discours et des discussions de salons, le nouveau wali a laissé entrevoir une grande aisance dans la conception qu'il se fait du monde de la presse. Expéditif, il aura passé moins d'une demi-heure avec les gens de la presse. Un temps qui a été suffisant pour se faire comprendre et aussi pour entendre les avis des confrères. Prenant la parole en premier, le wali est allé à  l'essentiel: «J'ai beaucoup de respect pour ce que fait la presse. Que j'aime ou que je n'aime pas ce que vous aurez à  rapporter dans vos titres, je me dois cependant de respecter les avis des uns et des autres. Je suis conscient de votre apport et du rôle que vous aurez à  jouer pour accompagner notre wilaya dans son développement. Vous aurez toutes les facilités dans votre travail ainsi que l'accès aux sources de l'information.»
Interrogé par une consoeur au sujet des sorties de travail, et si la presse allait l'accompagner, le wali s'est encore une fois montré très pragmatique en disant: «Ecoutez, je considère que ces sorties sont un moyen de s'enquérir des réalités sur le terrain. Moi, je suis contre les sorties folkloriques et je ne me fais accompagner que par les responsables concernés. Bien sûr que la presse sera invitée mais dans la mesure des disponibilités des moyens de transport. Je ne pourrai pas emmener trente correspondants de presse dans un long cortège. En attendant de nous équiper d'un bus, on essayera à  chaque fois d'inviter quelques représentants.» Mohamed Bouderbali a également laissé comprendre qu'il étudierait toutes les éventualités techniques afin de permettre à  la corporation de disposer de locaux équipés devant  permettre de faire le travail dans de meilleures conditions. A la fin de la rencontre, la majorité des confrères s'est dite séduite et rassurée par la démarche du nouveau chef de l'exécutif. Un avis amplement partagé car la corporation a si souffert de la mise sous scellé de l'information. On a encore le souvenir de cette instruction faite aux directeurs de l'exécutif leur interdisant de s'adresser à  la presse sans passer par le chef de cabinet. Un temps qui semble révolu au grand bonheur d'une wilaya qui ne peut avancer en mettant de côté une corporation, qui en dépit de ses insuffisances, reste un partenaire incontournable dans la construction d'une Skikda qui aspire au meilleur.
      
 


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