Algérie


Italie
Les commentateurs italiens s'accordent à dire que les équipes africaines ont déçu dans ce Mondial brésilien, soulignant toutefois que «seule l'Algérie a joué avec une tactique footballistique précise, avant de s'écrouler physiquement face aux Belges qui se sont ressaisis».Les analystes du Calcio s'accordent à dire que l'équipe de Halilhodzic a surpris les Belges et les a contraints à disputer un «match compliqué pour les Diables rouges». Selon eux, la victoire provisoire, avant la deuxième mi-temps, de l'Algérie «était bien méritée». Critiquant le jeu lent et passif de l'équipe de Belgique durant la première mi-temps, ils ont salué son «réveil qui a renversé la situation» grâce au changement de tactique de l'entraineur Marc Wilmots durant la deuxième partie du match.«La Belgique récupère in extremis un match gâché. C'était moche, moche, moche. Personne n'aurait imaginé la voir aussi lente, comme une famille de paresseux en promenade... peiner face à une Algérie noble, mais pas excellente», écrit le quotidien La Repubblica. «Durant la première mi-temps, la Belgique était vraiment en difficulté. Trop rigide avec un rythme inapproprié à la situation. A cette vitesse, impossible de trouver des issues face à une Algérie fermée mais qui repartait rapide et dangereuse», relève La Gazzetta Dello Sport.«La Belgique a reçu une gifle. si ce n'était grâce à l'intuition, à la fraicheur de Fellaini et à la rapidité de Mertens, le match, elle l'aurait bel et bien perdu», décrète l'envoyé spécial de La Repubblica, qui va jusqu'à affirmer : «La Belgique, qui a jeté 70 minutes du match, aurait mérité de rentrer chez elle les os rompus.»Les spécialistes du football dans la péninsule, pays où évoluent quatre des Fennecs présents au Mondial, ont accordé une bonne note à Fawzi Ghoulam, qui joue pour le Napoli, équipe du Belge Dries Mertens également. «Ghoulam a fourni un rendement plus que positif», écrit Il Fatto Quotidiano. Alors que Saphir Taider, de l'Inter de Milan, a déçu par une «exécution sans imagination». Les commentateurs de la télévision italienne, Raisport et Sky-Italie, ont également apprécié «la combattivité des fils de France et du Maghreb» et ont relevé «l'erreur impardonnable» qui a permis aux Belges de marquer leur premier but.Il faut dire que la souffrance des fennecs durant la deuxième partie du match et celle des supporters algériens présents à Belo Horizonte, définis «un merveilleux public», a touché les italiens, comme le montre le message que l'analyste de La Gazzetta Dello Sport, Valerio Piccioni, qui prévoyait, sur les pages d'El Watan, une «mission difficile» pour l'Algérie, nous a envoyé à la fin du match : «C'est vraiment dommage ! Mais il reste encore de l'espoir.»Mais les spécialistes du Calcio n'ont pas montré la même solidarité avec les autres équipes africaines, qui ont déçu le public italien. «Cela fait trente ans que nous attendons qu'une sélection africaine arrive en demi-finale, mais encore rien !», déplore un journaliste. Il faut dire qu'outre Les Eléphants de Côte d'Ivoire et les Fennecs qui pourront encore y croire, les Lions indomptables du Cameroun, déjà éliminés, les Black Stars du Ghana ou les Super Eagles du Nigeria ont fait piètre figure, avec un jeu terne et sans brio.




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