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«Que la mafia ne tue pas les enfants est une tromperie historique»,?«un mensonge cultivé pendant longtemps et avec soin par les hommes de déshonneur», notaient les enquêteurs hier, mercredi, après le meurtre sauvage d'un garçonnet de trois ans dans une embuscade mafieuse, mardi dernier, au sud de l'Italie. L'assassinat du petit Domenico, en même temps que sa mère et le compagnon de celle-ci, pris au piège dans leur voiture près de Taranto, a horrifié l'Italie. De même que le sort de ses deux frères, âgés de 6 et 7 ans, assis à l'arrière du véhicule qui ont survécu «en faisant semblant d'être morts». Pour les enquêteurs, le règlement de comptes ne fait aucun doute : selon eux, l'homme était un détenu en semi-liberté qui tentait de reprendre le contrôle du trafic de drogue dans la région, tandis que la femme, veuve d'un autre mafieux, avait contribué par ses témoignages à l'arrestation de plusieurs criminels. Dans la presse, chacun se rappelle des «victimes sans défense des hommes de déshonneur». De Giuseppe, 13 ans, témoin involontaire en 1948 du meurtre d'un syndicaliste, assassiné le lendemain à l'hôpital d'une injection d'air, au petit Coco, 3 ans, assassiné dans les bras de son grand-père il y a seulement deux mois. En passant notamment par la fin horrible du jeune Giuseppe di Matteo, fils d'un mafieux repenti : enlevé à l'âge de 12 ans en 1996 par la mafia, il fut maintenu en détention pendant deux ans dans des conditions atroces avant d'être étranglé et son corps jeté dans l'acide.




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