Issers : Le cadre de vie se dégrade

Jadis propre et accueillante, la ville des Issers se clochardise de jour en jour. Les routes se dégradent de plus en plus, tandis que les trottoirs sont inexistants, même au boulevard Amirouche et au niveau des cités situées près du siège de l'APC.Le projet d'aménagement urbain, pour lequel l'Etat a alloué 33 milliards de centimes, est bloqué depuis plusieurs années sous prétexte du manque de budget.
L'espace vert jouxtant la gare ferroviaire, appelé jadis «Place des marins», offre une image désolante. Le marché hebdomadaire est devenu un immense dépotoir où les marchands ambulants disputent la place aux baraques de fortune.
Ici tout se vend et s'achète, y compris les produits périssables, à l'instar des viandes rouges et blanches. Situé au c?ur de la ville, ce lieu de négoce est devenu un véritable casse-tête pour les autorités. L'anarchie régnant au chef-lieu est aggravée par la prolifération du commerce informel, notamment aux alentours des arrêts de bus et de la zaouïa Abderrahmane Ettaâlibi. Les marchés de proximité réalisés pour éradiquer les commerces illicites tardent
toujours à être ouverts.