Algérie

Issad Rebrab remet les pendules à l'heure



Issad Rebrab remet les pendules à l'heure
"Cevital n'a jamais augmenté ses prix depuis quatre ans, au contraire on les a diminués malgré la dévaluation du dinar de 40%"Le P-DG de Cevital, Issad Rebrab, a saisi l'occasion, hier, lors de son intervention à la première édition d'"Algerian leadership" qui s'est déroulée au campus d'Aboudaou de Béjaïa, pour démonter en pièces les accusations sur un prétendu monopole de son groupe sur le sucre. "Je voudrais corriger certains de nos détracteurs dont l'un d'eux avait déclaré qu'en encourageant la réalisation d'autres raffineries de sucre, il sera mis fin au monopole de Cevital. Je tiens à rappeler qu'avant la réalisation de ces nouvelles raffineries, quatre autres existaient déjà, dont celles de Guelma, de Khemis Miliana et de Mostaganem", a déclaré le patron de Cevital.Faisant allusion à l'actuel ministre de l'Industrie Abdeslam Bouchouareb, sans le citer, et qui aurait déclaré que "la réalisation des nouvelles raffineries est faite de telle sorte qu'il n'y ait pas quelqu'un qui se réveille le lendemain et décide d'une augmentation de 15% du prix du sucre", le patron de Cevital assène : "En réalité, cette personne a menti et continue malheureusement encore à mentir". "Cevital n'a jamais augmenté ses prix depuis quatre ans, au contraire nous les avons diminués malgré la dévaluation du dinar de 40%", rappelle Rebrab. "C'est vrai que nous ne les avons pas augmentés puisque nous avons fait de bons achats sur le marché international s'agissant des matières premières", a-t-il tenu à préciser.Continuant sur sa lancée, l'intervenant a estimé qu'en démultipliant le nombre de raffineries avec un marché couvert à plus de 250% et en utilisant les fonds publics, c'est l'Algérie qui subirait inévitablement les conséquences d'éventuelles faillites. "Cevital a les moyens d'exporter ce qui n'est malheureusement pas le cas de nos confrères", a-t-il tenu à rappeler. Et de regretter que certains raffineurs d'huile soient subventionnés par l'Etat alors que Cevital ne l'a jamais été depuis son entrée en production, bien au contraire.Le groupe Cevital est pourtant "le plus grand contribuable au budget de l'Etat après Sonatrach. 2e exportateur après Sonatrach et 1er exportateur hors hydrocarbures en Algérie", a-t-il rappelé avec insistance.Cevital s'est ancrée comme entreprise citoyenne et a toujours tiré la qualité vers le haut et les prix vers le bas. Pour preuve, l'entreprise n'a pas augmenté les prix depuis 2012. Au contraire, ils ont été diminués pour soutenir le consommateur algérien pendant le mois sacré du Ramadhan.Le patron de Cevital, qui est intervenu dans un auditorium archicomble tellement son intervention était attendue par les étudiants, les enseignants mais aussi les opérateurs économiques, a, peu avant, retracé son parcours de capitaine d'industrie. Il en profitera pour rappeler à l'assistance des projets réalisés au niveau international et d'autres qu'il ambitionne de réaliser via son groupe, connu et reconnu désormais à travers le monde.S'adressant aux étudiants, enseignants et autres chefs d'entreprise présents, Rebrab soulignera, par ailleurs, que Cevital a réussi grâce aux professeurs de l'université de Béjaïa qui "ont formé des talents". Il déclarera à cet effet que son groupe "a décidé de recruter au niveau de l'université de Béjaïa tous les majors de promotion, toutes disciplines confondues". Et ce sont ces jeunes cadres, qui occupent des postes de responsabilité dans les différentes filiales du Groupe. À noter, en outre, que la rencontre s'est poursuivie avec l'organisation de trois autres communications : "Créer une start-up" animée par Farid Arab, expert en accompagnement start-up, "Communication et développement durable", de Mme Christine Nalies, fondatrice du Wording conseil et "L'expertise en hydraulique", animée par Thierry Dubourdieu Rayrot, président de 7 Seas.Hakim Kabir




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