Algérie

Israéliens et Palestiniens jouent cartes sur table



Selon l'AFP, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Nasser Jawdeh, doit accueillir une réunion regroupant les représentants du Quartette et les négociateurs israélien et palestinien et organisera une rencontre séparée entre les négociateurs israélien et palestinien. L'objectif de cette initiative consiste à  relancer le processus de paix entre les deux parties. Israël s'est félicité, hier, de la rencontre de l'initiative jordanienne tout en précisant qu'il ne s'agit pas d'une reprise des négociations directes de paix suspendues depuis plus d'un an. «Il s'agit d'un développement positif. C'est la première fois depuis longtemps que les Palestiniens sont disposés à  venir et parler avec nous directement sans conditions préalables», a expliqué le vice-Premier ministre Dan Méridor. Cependant, il a averti que la rencontre ne constitue pas un retour aux négociations : «Celui qui veut négocier doit d'abord venir à  la table de négociations.» De son côté, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a mis en garde le Quartette, dimanche, contre l'échec du processus de paix si ce dernier ne parvient pas à  relancer les négociations d'ici le 26 janvier. «Toutes les options seront alors ouvertes», a-t-il indiqué.  

Les deux parties campent sur leurs positions

Le Quartette a demandé aux Israéliens et aux Palestiniens de présenter avant le 26 janvier des propositions détaillées en vue d'un règlement de paix. Les négociateurs palestiniens disent avoir «répondu positivement» en faisant connaître leurs positions et reprochent à  Israël de ne pas en faire autant. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a promis une accélération de la colonisation, reprochant aux Palestiniens d'avoir demandé à  devenir un Etat membre à  part entière de l'ONU et d'avoir intégré récemment l'Unesco. Avec l'initiative de Amman, c'est la première fois que les négociateurs israélien et palestinien se rencontrent publiquement depuis la suspension des négociations fin septembre 2010. Les Palestiniens continuent de réclamer un gel complet de la colonisation en Cisjordanie occupée et à  Jérusalem-Est annexée pour reprendre les discussions. Une revendication rejetée par Tel Aviv. Les derniers pourparlers de paix directs avaient échoué quelques semaines après leur démarrage, début septembre 2010, en raison du refus du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu de prolonger un moratoire limité sur les constructions dans les colonies. De leur côté, les Palestiniens réclament aussi des «termes de référence» pour ces négociations basés sur les frontières de juin 1967, soit avant l'occupation par Israël de la Cisjordanie, de Ghaza et du secteur oriental de Jérusalem. Netanyahu a déjà refusé de discuter sur la base de ces frontières.
 


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