Algérie

Israël veut brouiller les pistes



Israël veut brouiller les pistes
Alors que tout le monde attendait l'annonce, hier, d'un accord de trêve de 18 mois entre le mouvement Hamas et l'Etat hébreu, sous les auspices de l'Egypte, israël semble tout faire pour en tirer le plus de profit possible, au risque même de le faire complètement échouer. GhazaDe notre correspondant Les citoyens palestiniens avaient espéré que l'annonce de la trêve mettrait un terme à cette escalade, surtout avant la constitution du prochain gouvernement israélien dominé par la droite et par l'extrême-droite, et non pas un gouvernement d'union nationale comme le souhaitent la direction américaine et le président Barack Obama, car tzipi livni, chef du parti Kadima au pouvoir, actuelle ministre des affaires étrangères, refuse de participer à un gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahu et le Likoud, le principal parti de droite. le Likoud et le reste de l'alliance de droite ont obtenu 65 sièges sur les 120 que compte la Knesset, le parlement israélien. Tzipi livni ne semble pas différente des personnalités de la droite israélienne, sauf qu'au niveau politique, elle serait prête à accepter un Etat palestinien aux côtés de l'etat d'israël, mais bien sûr, sans donner de précisions sur les contours de ce futur Etat palestinien.d'un autre côté, ni netayahu ni Avigdor lieberman, le chef du parti d'extrême-droite, israël Beitenou ni les autres partis religieux de la droite israélienne ne veulent entendre parler d'un quelconque Etat palestinien indépendant. la gauche israélienne, représentée par le parti travailliste, présidé par Ehoud Barack, l'actuel ministre de la Défense, qui dans le passé était une figure incontournable du paysage politique, a eu le plus mauvais score depuis sa création, en n'obtenant que 13 sièges, ce qui lui a porté un coup mortel. la société israélienne, manipulée à outrance par un système militaire et une droite prônant un discours violent qui dit qu' un israël fort est un israël qui peut imposer ses conditions aux palestiniens et au reste du monde arabe, a clairement voté contre la paix. ce virage à droite qui menace l'ensemble des palestiniens, quelle que soit leur appartenance politique ou idéologique a peut-être joué un rôle dans le rapprochement observé dernièrement entre les deux principaux rivaux, le mouvement Fatah et le mouvement Hamas qui ont eu, au Caire, des rencontre à un très haut niveau.Moussa Abou Marzouk, numéro 2 du bureau politique du Hamas et Ahmad Qorei, un haut responsable du Fatah, se sont rencontrés dans la nuit de jeudi à vendredi, et ont sensiblement avancé sur la voie de la réconciliation, en se mettant d'accord pour mettre fin aux attaques dans les médias, de clore le dossier des arrestations politiques et de poursuivre les rencontres en vue de faire réussir les efforts égyptiens quant au rapprochement interpalestinien. des discussions entre les différentes factions palestiniennes, à leur tête le Fatah et le Hamas, doivent débuter le 22 février. par ailleurs, toutes ces nouvelles faisant état d'un sérieux rapprochement interpalestinien, ne plaisent guère à la direction israélienne qui n'a pas ménagé ses efforts pour encourager les divisions qui sont apparues depuis le putsch du Hamas contre l'autorité palestinienne dans la bande de Ghaza, a décidé de reconditionner l'accord de trêve par une « illimitation » dans le temps et surtout par la libération du soldat Gilaad Shalit. Des conditions refusées catégoriquement par le Hamas, ce qui nous ramène à la case départ.


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