Algérie

Israël continue d'assassiner des innocents



Israël continue d'assassiner des innocents
Vingt-huit Palestiniens ont été blessés, hier, par balles dans une incursion musclée dans le camp de réfugiés d'El Amaâri, proche de la ville d'El Bireh, en Cisjordanie occupée. Six blessés sont dans un état grave.L'agression contre ce camp de réfugiés a commencé avec l'intrusion d'éléments des forces El Moustaâribin venus à bord d'une camionnette pour arrêter un citoyen nommé Ayman Abou Arab. Un citoyen qu'ils n'ont finalement pas trouvé. A sa place, ils ont arrêté Amine, son frère.Les jeunes du camp, à commencer par les voisins d'Abou Arab, ont deviné qu'il s'agissait de forces spéciales israéliennes et se sont rassemblés pour leur faire barrage.Leurs armes sont connues : des pierres ramassées dans les rues du camp. Les Moustaâribine, de véritables assassins qui n'hésitent pas à tirer contre tout ce qui bouge, ont fait alors appel à des forces de l'armée israélienne. En quelques minutes, des dizaines de soldats hyperarmés sont arrivés à bord de blindés et ont tiré sur les jeunes du camp, ce qui a causé ce nombre important de blessés. Ils se sont retirés après avoir pu faire sortir les Moustaâribine, déplorant un seul blessé dans leur camp. Un soldat touché par une pierre au visage.La terreur israélienne atteint son paroxysmeLa journée de dimanche a été encore plus sanglante. Cinq Palestiniens, parmi lesquels 3 adolescents, ont été exécutés par des soldats d'occupation qui n'hésitent aucunement à abattre les citoyens, sans distinction aucune. Cela a commencé la matinée, dans des terres agricoles situées près de la ville de Djenine, au nord de la Cisjordanie occupée.Deux adolescents âgés de 15 ans ont été assassinés de sang-froid par des soldats israéliens. L'armée israélienne a prétendu qu'ils ont été tués après avoir tiré sur des soldats qui sont arrivés sur les lieux pour les arrêter. Ces petits auraient également lancé des pierres contre des voitures israéliennes qui passaient à proximité de leur village Araqa, à l'ouest de la ville de Djenine. Des témoins palestiniens et les proches des deux enfants ont démenti la version israélienne. «Nos enfants n'ont tiré sur personne et ont été froidement abattus», a affirmé un des proches de Nihad et Fouad Ouaked à des agences de presse palestiniennes. D'ailleurs, comment effectivement des jeunes de 15 ans peuvent-ils faire face à des soldats armés ' Insensé ! Dix citoyens de cette localité proche d'une colonie israélienne et où passe le «mur de séparation raciste» ont déjà été tués par les forces israéliennes.Un autre assassinat, cette fois d'un adolescent de 17 ans, a eu lieu sur la route reliant Bethléem à la ville sainte d'El Qods. «Des soldats israéliens ont abattu Naïm Safi après avoir attaqué un policier israélien à coups de couteau», indiquent des sites électroniques israéliens. C'est le même «argument fallacieux» à chaque fois qu'il y a meurtre de Palestiniens. Dans la soirée, ce sont deux jeunes Palestiniens qui ont été exécutés près de Bab El Aâmoud, dans la ville sainte. Selon des sources israéliennes, ils auraient encore tiré sur des soldats israéliens sans en toucher aucun.Ces exécutions sommaires dans les rues sont devenues une constante de la politique répressive israélienne depuis le lancement du soulèvement populaire palestinien au mois d'octobre 2015. Le gouvernement israélien de droite ? qui ne reconnaît aux Palestiniens aucun droit fondamental ? semble décidé à faire cesser les protestations des jeunes contre l'occupation, la colonisation et les agressions quotidiennes contre leurs lieux saints en tuant le plus grand nombre possible de Palestiniens. Un véritable génocide.Lâcheté de certains médias occidentauxMoustapha El Barghouti, secrétaire général du mouvement l'Initiative palestinienne, a qualifié les exécutions sommaires de dimanche de «pratiques d'une armée raciste qui commet ses crimes au grand jour sans être inquiétée par qui que ce soit». La répression israélienne sanglante et le nombre toujours croissant de jeunes Palestiniens tués dans des opérations d'exécution extrajudiciaires depuis le lancement du soulèvement populaire sont souvent passés sous silence par les médias occidentaux.Mais lorsque certains d'entre eux décident d'en parler, c'est malheureusement pour adopter la version israélienne des faits sans chercher à comprendre ce qui s'est réellement passé. Cela fait que les crimes israéliens restent peu connus de l'opinion occidentale. Par moment, c'est pire, des médias manipulent et justifient les assassinats de Palestiniens.De son côté, l'armée israélienne invente de fausses preuves. «Mettre une arme à feu ou un couteau près du cadavre d'un enfant palestinien après l'avoir abattu est une chose aisée pour une armée qui contrôle tout dans les secteurs qu'elle occupe par la force», indique en colère une Palestinienne dont le fils a été froidement assassiné la semaine dernière.Les Palestiniens, enfants ou adultes, de sexe masculin ou féminin, sont présentés par certains médias occidentaux comme «des criminels et des terroristes qui méritent leur sort et que leurs tueurs, les soldats israéliens surarmés, sont des victimes qui ne font que se défendre». De la pure lâcheté. Comme la machine médiatique a beaucoup d'influence sur les sociétés civiles, cette posture favorable à l'occupant israélien explique le peu de réactions que ces crimes engendrent au sein des opinions occidentales.Quid de l'ONU et des ONG internationales de défense des droits de l'homme ' Comme toujours, celles-ci restent passives lorsque l'auteur du crime est Israélien. Elles ont toujours préféré opter pour le silence. Un silence complice.




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