Israël conforté par le report de la Conférence sur la dénucléarisation

Les pays arabes ont appelé jeudi, les parties chargées de l'organisation de la conférence d'Helsinki pour la dénucléarisation du Proche- Orient, à assumer leurs responsabilités dans le report de la rencontre et mis en garde contre l'impact d'un échec des efforts internationaux à tenir cette rencontre sur la révision du traité et du système de non-prolifération nucléaire.
Le communiqué sanctionnant la réunion d'urgence, des hauts responsables sur la conférence 2012 pour la dénucléarisation du Proche-Orient, les pays arabes fustigent le non-respect des références et du cadre convenus en 2010 pour la révision du traité de non-prolifération nucléaire décidée par la communauté internationale. Il est à rappeler que le report de ladite conférence intervient suite à la demande de Washington qui, pour bon nombre d'observateurs, est pour la protection de l'arsenal nucléaire israélien qui constitue une sérieuse menace réelle dans cette région du monde. Le report de la conférence s'inscrit au manquement des engagements souscrits au titre du document final de la conférence de 2010 et en contradiction avec la mission dévolue aux parties , à savoir le secrétaire général de Nations unies, la Russie, la Grande-Bretagne et les Etats unis d'Amérique pour la tenue de la conférence en question. Dans sa demande de report de la rencontre internationale pour la dénucléarisation du Proche-Orient, Washington a soutenu que «les tensions régionales» ne permettent pas la tenue de ladite conférence. Pour les pays de la Ligue arabe, les prétextes avancés pour le report de la réunion d'Helsinki sont «inacceptables», tout en soulignant que le motif des tensions régionales «ne justifiait pas le report de la réunion mais qu'il devait encourager sa tenue en vue de garantir la stabilité». Il est à rappeler que tous les pays de la région, à l'exception d'Israël, ont confirmé leur participation, la nécessité de maintenir l'échéance de 2012 retenue pour la tenue de la conférence, a été souligné par la Ligue arabe. Si le report de la conférence est accusé pour la dénucléarisation du Proche-Orient, les alliés d'Israël, en particulier Washington, visent à conforter Israël, détentrice de l'arsenal nucléaire dans la région du Proche-Orient et par conséquent constitue un risque avéré. Elle devait la seule à être pointée du doigt, au cours de la conférence en question. Ainsi, Israël demeure acculée sur cette question au Proche-Orient et dont l'approche politique des alliés d'Israël 'uvrent à détourner les regards des pays de la région, de la menace réelle de l'arme nucléaire israélienne à travers le dossier iranien. Cette situation n'est pas pour susciter des tensions, voire des fuites en avant sur les questions fondamentales propres à cette partie du monde. Pour ne citer que la plus importante, la non résolution du conflit israëlo-palestinien à nos jours et par conséquent le conflit arabo-israélien, demeure de mise tant que la colonisation israélienne perdure. En conséquence les obstacles pour la non édification effective d'un Etat palestinien sont dressés par le soutien d'acteurs influents à la colonisation israélienne de la Palestine et de surcroît un système colonial détenteur d'un asrsenal nucléaire.