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Israël célèbre l'an I du statut d'état observateur à l'Onu de la PalestineLe plan Prawer pour chasser les Palestiniens des territoires de 1948



Israël célèbre l'an I du statut d'état observateur à l'Onu de la PalestineLe plan Prawer pour chasser les Palestiniens des territoires de 1948
Le plan Prawer complète en fait toutes les mesures de spoliation mises en ?uvre par les autorités israéliennes pour grignoter des territoires sur la partie palestinienne concédée par le plan de partage de 1948, en Cisjordanie et à Jérusalem. Ce plan consiste en la démolition d'une quarantaine de villages de Palestiniens bédouins au Néguev, le désert israélien, qui comportent également des exploitations agricoles et des complexes militaires. Il s'agit d'un grand coup pour confisquer plus de 70 000 ha de terres aux nomades palestiniens. Ceux-ci, des dizaines de milliers, malgré la répression dont Israël a le secret, manifestent depuis samedi.Des manifestations identiques se déroulent en Cisjordanie et à Jérusalem où l'idée d'une quatrième série d'Intifada prend forme. Les rassemblements, marqués par des violences de la part de la police et de l'armée, sont appelées "jour de rage" contre la confiscation des terres palestiniennes et le déplacement des Bédouins. Manifestations asymétriques avec, d'un côté, des Palestiniens, des slogans et des pierres, de l'autre des blindés, des hélicoptères et des gaz lacrymogènes à profusion. Les bédouins ont appris à leurs dépens qu'ils ont beau être au Néguev avant la création de l'état d'Israël, la démocratie et la justice israéliennes ne s'appliquent pas à eux qui, pourtant, ont la nationalité israélienne avec il est vrai la mention arabe. L'apartheid expérimenté en Afrique du Sud raciale n'a-t-il pas été inventé en Israël ' Aux 40 000 Bédouins à chasser, Israël compte ajouter les Palestiniens du nord d'Israël, de Haïfa, la ville arabe et ses localités. Ses habitants ont eux aussi protesté, brandissant des drapeaux palestiniens. Même scénario à Jérusalem-Est, supposée capitale du futur état de Palestine. évidemment, Israël, qui se targue d'être la seule démocratie dans l'océan autocratique arabe qui l'entoure, se réfugie derrière la loi scélérate adoptée par son gouvernement en janvier puis, en première lecture, au Parlement en juin et bientôt en seconde lecture.L'application de cette nouvelle loi spoliatrice intervient un an après l'entrée à l'Onu de la Palestine en qualité d'état observateur mais toujours spectateur à cause de l'inertie de l'Autorité palestinienne engagée dans un hypothétique dialogue de paix sous le parrainage exclusif et direct de l'administration Obama. D'ailleurs, la pression monte sur le président Mahmoud Abbas de la part des Palestiniens pour utiliser enfin sur la scène internationale, face à Israël, leurs nouveaux pouvoirs gelés pendant la reprise des négociations de paix. Aucune cérémonie officielle n'était prévue samedi, journée commémorative dans les territoires palestiniens pour l'anniversaire du vote de l'Assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 2012, qui a permis à la Palestine d'adhérer à de nombreuses organisations internationales, y compris des juridictions à compétence mondiale, telle la Cour internationale de justice. Seul un message de Mahmoud Abbas qui a promis de tout faire pour établir un état palestinien et l'assurance qu'il ne signerait pas un accord de paix qui ne réponde pas aux aspirations de son peuple. Un sondage à Ramallah a révélé que 50,5% de Palestiniens considèrent comme une "erreur" la décision de Abbas de reprendre les pourparlers avec Israël fin juillet 2013, et plus des deux tiers s'attendent à un échec. Le président Abbas s'est engagé à poursuivre les négociations pendant neuf mois et à suspendre pendant cette période toute démarche d'adhésion de la Palestine aux organisations internationales en échange de la libération par Israël de 104 détenus palestiniens emprisonnés avant les accords de paix d'Oslo de 1993.Dans une interview à une radio arabe israélienne, le chef des négociateurs palestiniens, Saëb Erakat, a affirmé que si cela ne tenait qu'à lui, les Palestiniens n'attendraient pas la fin des neuf mois pour se tourner vers les instances internationales, y compris la Cour pénale internationale (CPI). La délégation palestinienne a présenté au début du mois de novembre sa démission collective, repoussée par Mahmoud Abbas, pour protester contre la dégradation de la situation sur le terrain pendant les pourparlers.D BNomAdresse email




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