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Israël boycotte un débat sur la Palestine à l'ONU



Israël boycotte un débat sur la Palestine à l'ONU
Le Conseil des droits de l'Homme a tenu, lundi dernier, à Genève, un débat interactif avec la commission d'enquête indépendante chargée d'enquêter sur toutes les violations du droit international sur les droits de l'Homme commises dans les territoires palestiniens occupés, en particulier dans la bande de Gaza. La présidente de la commission d'enquête, Mary McGowan Davis, a indiqué que les hostilités de l'an passé avaient entraîné des souffrances sans précédent pour la population. Pour elle, les nombreuses violations du droit international humanitaire pourraient être considérées comme des crimes de guerre. L'Etat de Palestine s'est montré coopératif avec le conseil pour faire adopter les recommandations de la commission d'enquête. Son représentant, Ibrahim Khraïshi, a salué le rapport mais a déploré qu'il ne prenait pas en compte « le conflit était déséquilibré et que les pertes n'étaient pas équitables ». L'occupant, très critiqué par les intervenants de plusieurs pays, a, quant à lui, boycotté le débat bien que la commission ait également traité des tirs de mortier ou de roquettes des groupes armés palestiniens depuis Gaza. La commission a, en outre, estimé que la Cisjordanie et Al Qods-Est ont été le théâtre de violations importantes des droits de l'Homme de la part des autorités israéliennes. Ces violences se poursuivaient, hier, avec la chasse à l'homme lancée après que quatre Israéliens eurent été blessés dans la nuit précédente. Peu après l'attaque, l'armée d'occupation a établi des barrages sur les routes du secteur. Et pour bien conserver son régime d'apartheid, le cabinet israélien restreint de sécurité a donné, la veille, son feu vert pour la construction d'une « barrière de sécurité » de 30 km le long de sa frontière avec la Jordanie, le quatrième « mur » érigé par l'entité sioniste pour empêcher l'entrée de migrants clandestins ou d'assaillants sur son sol, à partir de la frontière avec l'Egypte, du plateau du Golan dont il occupe une partie, ou de la Cisjordanie où un mur de béton s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres pour séparer les colonies des zones dont la gestion est laissée aux Palestiniens. Sur le front de mer, l'armée d'occupation interdit les convois humanitaires d'accéder à Gaza. Le dernier en date fut la flottille de la liberté III dans laquelle se trouvait l'ex-président tunisien, Moncef Marzouki, qui a été expulsé hier, tout comme la députée européenne Anna Miranda.




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