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Islande : Ouverture du scrutin des législatives



Islande : Ouverture du scrutin des législatives
Les bureaux de vote ont ouvert, hier, à 09H00 (locales et GMT) en Islande, pour des élections législatives qui devraient selon les sondages déboucher sur la défaite de la coalition de gauche au pouvoir depuis 2009.
Les favoris sont le Parti de l'indépendance (droite) et le Parti du progrès (centriste et agrarien), qui souhaitent tous deux mettre fin au processus d'adhésion du pays à l'Union européenne.
Dans tous les cas de figure l'Islande changera de Premier ministre puisque la sociale-démocrate Johanna Sigurdardottir, 70 ans, a annoncé sa retraite. Elle laisse derrière elle un pays plutôt en bonne santé économique, mais mécontent de l'austérité budgétaire et des problèmes d'endettement des ménages. Les deux hommes qui luttent pour lui succéder sont le conservateur Bjarni Benediktsson, 43 ans, et le centriste Sigmundur David Gunnlaugsson, 38 ans. Leurs partis respectifs, habitués à gouverner ensemble, devraient négocier une coalition faute d'obtenir la majorité absolue des 63 sièges, répartis à la proportionnelle.
Les derniers bureaux de vote devaient fermer à 22H00, heure à laquelle sont attendues les premières estimations. Les résultats définitifs devraient être proclamés tôt dimanche matin.
L'opposition de centre-droit favorite
Les Islandais se rendaient aux urnes pour des élections législatives. L'opposition de centre-droit est donnée favorite. Les sièges des 63 députés seront répartis à la proportionnelle. Le parti en tête choisissant traditionnellement le Premier ministre. Deux partis se disputent ce poste très convoité de chef du gouvernement. Ce sont le Parti de l'indépendance, parti de droite qui domine traditionnellement la vie politique islandaise, et le Parti du Progrès, centriste et agrarien.
Le dernier sondage en date les donne au coude à coude avec plus de 25% des suffrages chacun. Face à eux, les partis de la coalition sortante, l'Alliance (sociaux-démocrates) et le Mouvement gauche-verts, semblent promis à une lourde défaite. Celle-ci refermerait une parenthèse inédite dans l'histoire de la République d'Islande, qui n'avait jamais été gouvernée par la gauche seule depuis sa fondation en 1944.
Bonne santé économique
Le gouvernement sortant est né d'une contestation après la crise financière, laquelle s'est traduite dans les urnes en 2009. Mais il n'a pas su convaincre sur la durée, l'indiscipline des députés gauche-verts ayant nui aux plans des sociaux-démocrates.
Vers un "rééquilibrage"
"Elle a dû faire beaucoup de choses qu'aucun gouvernement n'aime faire, en particulier ceux de gauche: réduire les dépenses, augmenter les impôts, en un mot réduire le niveau de vie", explique Gunnar Helgi Kristinsson, professeur de science politique à l'Université d'Islande. "L'élection de 2009 avait été un grand virage à gauche. L'élection de 2013 ne devrait pas être un grand virage à droite, mais plutôt un rééquilibrage, un retour à la normale dans la vie politique islandaise", ajoute-t-il.


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