Algérie

Islamisme, prosélytisme...racisme



Islamisme, prosélytisme...racisme
«A qui profitent ces attaques '» C'était la question posée hier à un criminologue de réputation par un grand quotidien parisien à la suite de l'équipée sanglante et d'une rare sauvagerie, menée la veille par des jeunes intégristes islamistes au QI voisin de zéro. La réponse d'Alain Bauer -c'est de lui dont il s'agit- est à la fois édifiante et déconcertante par son aspect percutant et sa clarté. La voici : «A une seule personne, pour l'instant : Marine Le Pen.» Le chemin de traverse qu'a emprunté la réponse n'est, certes, qu'un raccourci qui fait faire l'économie de tous les sentiers battus des discours itératifs et qui, de toute façon, auraient débouché sur la même conclusion implacable. Embusquée dans le treillis de parachutiste vieilli de son père, la fille a cherché à se positionner à la faveur de la tragédie qui a ensanglanté Paris, vendredi. Il n'est pas dit qu'elle n'y réussira pas, à en juger par le coup de fouet qui a fait sortir du bois tous les islamophobes de France et de Navarre. Voilà comment deux frères, portant sur leur front un crétinisme profond, et un islamo-délinquant d'un niveau d'intelligence équivalent, entendaient laver l'affront fait au prophète de l'islam par une publication qui a pour seul sacré la liberté de pensée et l'irrespect de toutes les convenances. Merci, les frères Kouachi et Amedy Coulibaly d'avoir si bien servi vos millions de frères (pardon pour le terme) en religion de France et d'ailleurs dans le monde. Puisse cette religion pervertie, dont vous vous êtes fait les sicaires commandités par plus sournois et criminel que vous, vous accompagner dans votre dernière demeure pandémoniaque.Les prochains jours diront si la blessure infligée vendredi, en région parisienne, au genre humain par un islamisme enhardie par les lâchetés des Etats et encouragé par les calculs bassement populistes et politiciens des uns et des autres, est éligible ou non à la résilience. Les condamnationsde principe, les envolées innocentant la «religion de paix et du pardon» n'ysuffiront pas. Les obédiences, les chapelles, les pouvoirs oligarchiques et la pensée de service et au service nous ont habitués aux hypocrisies de l'inconséquence logorrhéique. Plus personne parmi les sensés ne peut les croire quand, à la place des remises en cause courageuses, elles ne savent que resservir un même discours lénifiant et couard.L'islam va mal, il est mal en point, il est trop tiré vers l'arrière pour s'insérer utilement dans le présent. Un islam apprêté et avili est en train de tuer plus de musulmans que tous les caricaturistes réunis, toutes les coalitions liguées pour la sécurité énergétique et la survie d'Israël. Il suffit de jeter un ?il sur les comptabilités macabres qui font le quotidien du Moyen-Orient et du «Califat» de Daech : chaque jour, des têtes de centaines de musulmans roulent dans la poussière, ?uvre d'une décapitation dite sacrée et purificatrice menée au nom de l'islam et d'Allah. Les philosophes diront que là où l'islamisme passe, une forme de religion barbare prend la place d'une morale qui avait le grand mérite de faire vivre et cohabiter les gens entre eux. Le nouveau credo, initié et imposé à coups de pétrodollars par les barbares wahhabites et les pouvoirs assis sur un islam asservi, est que leur Coran seul doit tenir lieu de morale sociale et de corpus législatif indétrônable, voire intemporel.Les exégètes qui devraient s'insurger contre cette vassalisation de la religion se taisent par pusillanimité ou acquiescement. Les intellectuels courbent l'échine et caressent dans le sens du poil pour ne pas être privés des prébendes du pouvoir, les masses des citoyens s'abrutissent devant les télévangélistes «coraniques» et les dirigeants cultivent le double discours : anti-intégriste à l'extérieur, pour un islamisme d'Etat à l'intérieur.Quelqu'un, dans les pays musulmans, fera-t-il le premier pas pour passer du 11e siècle, quand l'islam a été figé dans sa forme f?tale, au 21e siècle et ses avancées infinies 'A. S.




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