Algérie

Irdjen : Sit-in à la briqueterie



« Il est urgent que la direction de l'unité s'inscrive dans la légalité et consacre les droits élémentaires des salariés avides de stabilité et d'admettre enfin qu'on ne peut concevoir le développement d'une entité économique sans l'apport constant du partenaire social, élément incontournable' », a déclaré le secrétaire général de l'union locale de l'UGTA, Chabane Ramdane à propos du conflit social qui secoue la briqueterie d'Irdjen. Hier, des syndicalistes de la zone industrielle d'Oued Aïssi se sont joints à leurs camarades de la fabrique de briques rouges en signe de solidarité lors du rassemblement tenu hier devant la briqueterie. Par cette action, « nous voulons répondre à l'obstination de la direction à admettre la justesse des revendications consignées dans le protocole d'accord d'avril 2009 », signe encore le SG. En grève depuis dix jours, aucun compromis n'a été trouvé entre les syndicalistes et la direction de l'entreprise qui ne semble pas prête de céder sur la réactivation du comité de participation (CP) et pas moins, sur la prise en charge des problèmes techniques et socioprofessionnels des travailleurs. Il est plausible de dire que l'entité s'achemine vers une impasse en l'absence d'un cadre de dialogue constructif, ajoute-t-on. « Nous les avons invités au dialogue, mais ils ont déserté l'usine depuis l'enclenchement de la grève », disent les syndicalistes. Impossible de joindre les responsables par téléphone, l'administration étant aux abonnés absents. La situation se corse et le syndicat parle « d'aucun signe de vie de l'énigmatique inspecteur du travail cloîtré dans son bureau climatisé ». Au fil du temps les travailleurs chargent la direction de l'usine d'autres insuffisances. « En plus des restrictions sur les libertés syndicales, nos rémunérations nous sont attribuées dans des enveloppes en l'absence d'une domiciliation bancaire. Ce qui fait, quand on ne nous paye pas la totalité de la paye, on nous dépanne en liquides en nous versant la moitié voire le quart du salaire », s'insurge un travailleur.


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