Algérie

IRB Sidi Aïssa



Dur, dur l?apprentissage C?est un peu prématuré de le dire, mais il y a des faits et des chiffres qui ne trompent pas. Le promu, l?IRB Sidi Aïssa, très mal préparé sur tous les plans et embourbé dans une crise financière aiguë, dégage, et de loin, une nette image de premier condamné au purgatoire. Au vu de ses faibles résultats techniques réalisés jusque-là, l?équipe chère au président Mazari file tout droit vers la relégation. Un minuscule point en sept sorties et trois buts inscrits pour douze encaissés, une moyenne qui souligne indiscutablement les difficultés rencontrées par les Vert et Blanc de Sidi Aïssa à se mettre au diapason de leurs adversaires. Un niveau qu?ils découvrent pour la première fois de leur histoire et auquel ils ont du mal à s?adapter. Le constat est amer tout comme la vérité qui, elle, est cruelle. Le premier responsable technique, Ahmed Zitouni, rejette en bloc notre conclusion et s?en défend : « Ecoutez, le football n?a jamais été une science exacte. Combien de fois a-t-on vu des équipes condamnées d?avance renaître et revenir dans la course ? L?IRB Sidi Aïssa peut revenir dans la course et jouer aisément le maintien. On vient de terminer un stage à Alger et croyez-moi dans quelques semaines, quelques matches, vous verrez le vrai visage de l?équipe. J?ai en main un très bon effectif et tous les joueurs sont valables. On est conscients que la tâche ne sera pas facile. Il nous faut un peu plus de temps pour nous adapter et faire face à nos adversaires qui sont en majorité des ex-pensionnaires de la DI. Le seul blocage psychologique que rencontre l?équipe est à l?instar de tous les clubs nationaux, le nerf de la guerre. N?empêche, on essaye de faire avec. Côté galerie, nous avons les supporters les plus fair-play. Ne nous enterrez pas de sitôt, SVP ! » En marge de la rencontre RCK-IRBSA (2-1), le président du club, qui avait accepté de nous entretenir une première fois, s?est rétracté avant de se dérober laissant la consigne à son entourage de ne pas s?adresser à la presse. Secret de Polichinelle, derrière ce black-out instauré par le président Mazari se cache une multitude de problèmes, dont une grosse crise financière et un fort mécontentement dans les rangs des Vert et Blanc en ce qui concerne leurs dûs. En somme, pour sa première saison en superdivision, l?apprentissage à ce niveau s?avère pour la jeune formation de Sidi Aïssa dur, très dur même.


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