Algérie

IRB Maghnia: Laâlem Boualem dénonce et menace de boycotter le championnat



Après la rencontre RCR-IRBM qui a eu lieu jeudi dernier au stade Zougari de Relizane où les Maghnaouis ont vécu l'enfer, selon les dires des joueurs et dirigeants du club phare de la ville frontalière, le président du CSA/IRBM, Laâlem Boualem, en compagnie du staff dirigeant et technique ainsi que deux représentants des joueurs, a tenu une conférence de presse dimanche après-midi au siège du club devant les représentants de divers organes de presse. Le président est revenu sur les incidents qui ont émaillé cette rencontre. «Tout d'abord, je déplore le mutisme de la presse sportive locale de Relizane qui n'a soufflé mot sur ce qui s'est réellement passé au stade Zougari jeudi dernier. Par contre, cette même presse a accordé une grande importance à ladite rencontre bien avant son déroulement, en multipliant les déclarations des joueurs et dirigeants relizanais qui parlaient tous de vengeance.

Et là, j'ouvre une parenthèse pour dire de quelle vengeance parlaient-ils ? Se venger parce que tout simplement la saison écoulée nous avons refusé de marcher dans la combine ? Désolé, l'IRBM ne fonctionne pas de la sorte. Nous avons toujours réservé un accueil des plus chaleureux à nos hôtes, le CRT, GCM, WAM, ESM, JSMT vous le confirmeront. A Maghnia, le stade de la violence est dépassé depuis belle lurette car on fait du sport et non pas la guerre.

Ce n'est pas la défaite qui nous a intrigués mais, cette «hogra» caractérisée dont a été victime mon équipe à Relizane, sous l'oeil d'un service d'ordre dépassé par les événements. Et pourtant, une semaine avant le déroulement de la partie, nous avons saisi par lettre officielle le chef de sûreté de wilaya de Relizane demandant le renfort du service d'ordre. Tout comme nous avons adressé une lettre à la ligue inter-régions pour nous désigner un arbitre fédéral. Malheureusement, l'arbitre de la rencontre, Mehidi, a failli à sa mission, celle de protéger nos joueurs car jets de pierres et autres projectiles fusaient de partout, sans oublier les agressions. La partie a été arrêtée à trois reprises, comme cela est signalé sur la feuille de match, alors que Meguenni, principal instigateur de tout ce qui s'est passé, se trouvait sur la main courante alors que son nom n'était pas porté sur la feuille de match. Je m'interroge aussi sur le rôle du délégué qui a pour mission de protéger l'équipe visiteuse avant, au cours et après la rencontre. Nous avons saisi la ligue inter-régions en déposant un dossier bien ficelé accompagné des certificats médicaux de cinq joueurs blessés. En outre, l'arbitre nous a refusé l'accès aux vestiaires des arbitres en fin de rencontre pour signaler les joueurs blessés, en s'enfermant, avec ses deux assistants et le délégué, dans les vestiaires sans se soucier de notre sort. Nous demandons au président de la LIRF d'ouvrir une enquête afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire, faute de quoi, nous prendrons les mesures nécessaires, quitte à boycotter le championnat. Pour conclure, je dirais que le football est avant tout un sport qui sert à tisser des relations humaines et amicales entre les gens du mouvement sportif. De grâce, arrêtons ce massacre et changeons de mentalité. Ce n'est pas en recourant à la violence que notre football va s'épanouir. Je dirai soyez les bienvenus à Maghnia lors du match retour et je précise même qu'un déjeuner sera offert au RCR. Le Rapid, des Benabbou, Chemaâ et Khellili produisait du très beau football et non la violence. Maghnia est une ville hospitalière et le restera pour l'éternité».




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