Irak

Au moins vingt-quatre personnes ont été tuées mercredi dans trois attentats à Baghdad, dont l'un perpétré devant le ministère des Affaires étrangères, au moment où les forces de sécurité poursuivaient leurs opérations pour reprendre aux insurgés des secteurs à l'ouest de la capitale.Les trois attaques, survenues en pleine heure de pointe dans le centre-ville, ont également fait 30 blessés, selon un nouveau bilan fourni de source sécuritaire et médicale.Un précèdent bilan faisait état de dix-neuf personnes tuées.Un attentat a été perpétré devant le ministère des Affaires étrangères, aux abords de la Zone verte, secteur fortifié de la capitale où se trouvent notamment le Parlement et l'ambassade des Etats-Unis. Selon deux responsables de la sécurité, cités par la presse, l'attaque a été menée à l'aide d'une voiture piégée.Une deuxième attaque devant un restaurant a été menée par un kamikaze et un troisième attentat, à la voiture piégée, a visé un marché de pièces détachées automobiles, selon la même source.Le bilan aurait pu être plus lourd si les services de sécurité n'avaient pas désamorcé une bombe près du siège du ministère du Pétrole, également dans le centre-ville.Le secteur du ministère des Affaires étrangères a déjà été le théâtre d'attentats dans le passé, notamment en août 2009 quand l'explosion d'un camion piégé avait fait des dizaines de morts et dévasté les environs du ministère.En mars 2012, quelques jours avant la tenue d'un sommet arabe à Baghdad, un attentat avait eu lieu dans un parking proche du ministère, faisant plusieurs victimes.Parallèlement, le commandant des forces terrestres de l'armée, le général Ali Ghaidan Majeed, a annoncé que les forces armées avaient repris mardi des quartiers de Ramadi, chef-lieu de la province, après plusieurs jours de violents combats.A Fallouja, en revanche, les forces de sécurité demeurent toujours hors de la ville, craignant qu'une offensive ne déclenche un long conflit avec beaucoup de victimes et de nombreuses destructions.L'Irak est entraîné depuis début 2013 dans une spirale de violences, qui a fait plus de 1.000 morts pour le seul mois de janvier, selon un bilan établi à partir de sources officielles irakiennes.