Algérie

Investiture d'un gouvernement de consensus palestinien, étape clé de la réconciliation nationale



Investiture d'un gouvernement de consensus palestinien, étape clé de la réconciliation nationale
Le nouveau gouvernement d'union nationale palestinien, composé de personnalités indépendantes, a prêté serment lundi devant le président Mahmoud Abbas, une étape importante vers le rétablissement de l'unité des institutions palestiniennes en Cisjordanie et à Ghaza, après sept ans de division politique.L'investiture d'un gouvernement de consensus, reportée maintes fois, s'inscrit dans le cadre d'un nouvel accord de réconciliation signé le 23 avril dernier entre le Fatah qui dirige la Cisjordanie, et le Hamas qui contrôle depuis juin 2007 la bande de Ghaza sous blocus israélien.Cet accord prévoyait la formation d'un gouvernement de "consensus national", constitué de technocrates, sans mandat politique, chargé de préparer des élections d'ici la fin de l'année.Reprenant les termes de précédents accords de réconciliation, conclus ces trois dernières années mais restés lettre morte, ce document prévoyait la formation sous cinq semaines d'un gouvernement de consensus provisoire.Composé de 17 ministres, dont 5 de Ghaza, ce gouvernement de transition est conduit par le Premier ministre sortant Rami Hamdallah, qui occupe aussi le portefeuille de l'Intérieur.Le Hamas veut le maintien du ministère des PrisonniersPeu avant l'investiture du gouvernement de consensus palestinien, le Hamas a réitéré son souhait de maintenir le ministère des Prisonniers dans le nouveau cabinet, un poste qui ne figure pas dans la liste des portefeuilles."Nous n'acceptons pas l'annonce d'un gouvernement sans ministère ou ministre des Prisonniers", avait affirmé lundi un porte-parole du mouvement Hamas, Sami Abou Zourhi.Mais cela ne veut pas dire, selon un autre dirigeant du Hamas, que la réconciliation inter-palestinienne a capoté. "Les consultations se poursuivent" avec le président Abbas, a précisé Khalil al-Hayya.Pour sa part, Azzam al-Ahmad, responsable du dossier de la réconciliation au sein du Fatah, a exprimé son souhait que le nouveau gouvernement "prenne immédiatement des mesures pratiques pour mettre fin à la division et rétablir l'unité des institutions palestiniennes en Cisjordanie et à Ghaza".Le nouveau gouvernement palestinien, selon le président Abbas, "reconnaîtra Israël et respectera les engagements internationaux", afin de rassurer la communauté internationale sur sa volonté de paix avec Israël.Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu a d'ores et déjà affiché son intention de boycotter le cabinet de consensus palestinien alors que le président Abbas a assuré que "les ministres ne seront pas membres du Fatah ni du Hamas".L'Autorité palestinienne soutenue par Washington et l'UEA l'étranger, l'Autorité palestinienne a reçu le soutien de l'Union européenne et des Etats-Unis.Le responsable du Fatah chargé du dossier de la réconciliation, Azzam al-Ahmad, a précisé dans ce sens que l'UE a annoncé qu'elle continuerait à soutenir l'Autorité palestinienne pour la construction et le développement", afin de mettre un terme à la division et parvenir à la paix et à la création d'un Etat palestinien indépendant.De leur côté, les Etats-Unis ont officiellement informé les dirigeants palestiniens qu'ils avaient levé leur véto à l'unité et qu'ils observeraient l'action et la formation du gouvernement et "ne boycotteraient pas l'Autorité palestinienne", a assuré le même responsable.




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