Algérie

Investissements dans le secteur automobile: Dix demandes en cours de traitement


Une dizaine de demandes d'investissements dans le secteur automobile sont en cours de traitement, auprès du ministère de l'Industrie et des Mines.Invité, hier, du Forum du journal du quotidien El Moudjahid, le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a révélé qu'à ce jour, environ une dizaine de demandes d'investissements dans l'automobile ont été déposées auprès de son département. A ce propos, il a expliqué que les dossiers qui répondront à tous les critères fixés par le ministère, seront soumis au Conseil National de l'Investissement (CNI), pour accord final. «Le ministère est en train d'étudier soigneusement ces demandes, particulièrement les nouvelles dans le secteur automobile, avant de les transférer au CNI», a-t-il indiqué.
Avant d'ajouter que «le CNI est l'organe qui doit se prononcer sur l'acceptation ou non de ces projets». Selon Yousfi, l'Algérie a besoin de construire sa propre industrie automobile et se détacher de l'importation, soulignant qu'il faut beaucoup de temps, d'entreprises et de sous-traitants dans ce domaine, pour atteindre cet objectif.
Dans ce sens, l'invité du Forum a encouragé les investisseurs à créer de nouveaux projets dans le secteur de l'automobile, afin de relancer l'industrie nationale. «L'Algérie passe actuellement par une phase de développement de la sous-traitance», a-t-il affirmé. En outre, Yousfi a assuré encore une fois que «les constructeurs automobiles devront respecter le cahier des charges, pour arriver à un taux d'intégration assez appréciable». «Pour gagner la confiance du consommateur, les constructeurs doivent assurer la transparence du coût de production», a soutenu Yousfi, notant que «le prix des véhicules sortis d'usine ne doit pas dépasser le prix des véhicules importés».
Actuellement, a-t-il poursuivi, le gouvernement a autorisé une quarantaine de projets dans le secteur automobile, entre le montage de véhicules, de sous-traitance et la fabrication de pièces de rechange. Le marché algérien peut absorber jusqu'à 400.000 véhicules par an, ce qui fait de lui l'un des plus grand en Afrique. S'exprimant au sujet du problème de l'usine de Peugeot en Algérie, l'orateur a assuré que le retard accusé dans la réalisation de cette usine est dû à un problème d'assiette de terrain. «Le projet de Peugeot verrait bientôt le jour» a lancé le ministre.
Le secteur minier sera relancé
Par ailleurs, M. Yousfi a mis en avant les mesures prises par son département afin de relancer le secteur minier, dont le lancement des travaux de certains gisements. A cet effet, il a affirmé qu'«il est nécessaire d'encourager les entreprises privées à investir dans ce secteur, d'une part, et relancer les entreprises publiques activant sur le terrain». Dans ce sillage, le ministre a qualifié le choix du précédent partenaire de très mauvais, précisant que le ministère est en cours de discussions avec d'éventuels partenaires pour l'exploitation aurifère.
En outre, il a rappelé que l'Etat a octroyé une enveloppe financière de 10 milliards de dinars, en faveur du financement d'opérations pour la découverte de nouvelles mines exploitables. Ces opérations visent à assurer les meilleures conditions de développement socio-économique du pays.
Le secteur minier pourrait ainsi être source de création de richesse et de recettes en devises, et de revitalisation des autres secteurs économiques, tels que la création d'emplois, a-t-il conclu.
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