Investissement public : colloque à Sétif Economie : les autres articles

Des experts financiers et des universitaires de haut rang de Turquie, Chine, Grèce, France, Croatie, Malaisie et des enseignants et chercheurs de nombreuses universités du pays ont donné une autre dimension au séminaire
«Evaluation des effets des programmes d'investissements publics 2001-2014 et leurs retombées sur l'emploi, l'investissement et la croissance économique», principal sujet du colloque international organisé les 11 et 12 mars, par la faculté des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion de l'université de Sétif 1, en collaboration avec le laboratoire : «Partenariat et investissement dans les PME/PMI dans l'espace euromaghrébin».
Rehaussées par la qualité des interventions animées par spécialités, les 16 plénières ont tenu en haleine les enseignants et les étudiants doctorants qui ont tiré profit.En marge des conférences, des ateliers centrés sur le thème «Effets des programmes d'investissements sur la croissance et l'évolution des micro, petites et moyennes entreprises» ont permis aux experts de remettre sur le tapis les incidences des investissements sur la vie de la PME/PMI, créatrice d'emplois et de richesses.
A propos des buts et objectifs recherchés par ce conclave, Salah Salhi, le doyen de la faculté, qui ne cache pas sa satisfaction, dira en substance : «L'Etat algérien a consacré des enveloppes importantes concernant les plans de soutien à la relance économique (PSRE 2002/2004) et le plan complémentaire de soutien à la croissance (PCSC 2005/2009). Ces programmes exigent valorisation, évaluation et analyses pour étudier les effets d'éviction sur l'investissement.
Les séminaristes ont profité de l'opportunité pour mettre en exergue les effets des programmes d'investissements publics sur l'économie nationale, la relation entre richesse en hydrocarbures et croissance économique durant la période 2001/2014. Ils ont, en outre, procédé à l'évaluation objective des effets positifs et des retombées négatives des programmes et des problèmes récurrents. Les contributions des experts ont consolidé les acquis et connaissances des doctorants de la faculté qui se sont imprégnés des expériences et modèles des pays participants.»