Algérie

Investissement: Le foncier pose toujours problème



Sur les 48 228 projets d'investissements inscrits, l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) avait accordé 10 217décisisons d'autorisation d'investissements aux opérateurs économiques étrangers et locaux. Tels sont les résultats de l'enquête effectuée par l'ANDI entre mars 2008 et avril 2010, décortiqués hier par la directrice des projets au sein de l'ANDI, Mlle Benmayouf Yasmina, lors d'une conférence-débat sur le développement et l'investissement en Algérie, au forum d'El Moudjahid. L'intervenante a affirmé que sur les 10 217 projets autorisés, 8180 ont été effectivement réalisés sur le terrain, dont 265 sont des IDE (investissement direct étranger). Et d'ajouter que le reste est en cours et d'autres ont été rejetés ou abandonnés. En chiffre, 1515 projets sont en cours de réalisation dont 13 IDE, et 522 ont été soit rejetés, soit abandonnés par les opérateurs eux-mêmes, dont 6 IDE.

 La principale raison à l'origine du rejet ou d'abandon du projet c'est l'épineux problème du foncier, a souligné la conférencière. D'ailleurs l'ensemble des intervenants à cette conférence-débat ont affirmé que le problème du foncier continue à freiner la cadence des investissements en Algérie, et ce, malgré la création de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (ANIREF). Le représentant du ministère de l'Industrie, M. Amar Agadir, a souligné pour sa part que l'ANIREF à elle seule ne peut pas répondre à la forte demande. Il a laissé entendre que les investisseurs ne doivent pas seulement focaliser leur demande sur le foncier public de l'Etat, en recommandant à ces derniers de se rapprocher du privé puisque le foncier public est déjà concédé par la mise aux enchères. Et de préciser que le ministère de l'Industrie est en train d'étudier la réalisation de zones industrielles pour justement promouvoir le foncier industriel. Il a toutefois souligné que le foncier industriel est disponible en dehors des grandes villes, pour ceux qui sont intéressés.

 Enfin, pour surmonter le problème de la bureaucratie et les contraintes administratives auxquelles se trouvent confrontés les investisseurs, la directrice des projets au sein de l'ANDI a affirmé que le nombre des guichets uniques décentralisés qui sont aujourd'hui au nombre de 17 atteindront 24 guichets d'ici la fin de l'année. La mission principale de ces guichets est de faciliter l'accomplissement des formalités administratives relatives au lancement des projets d'investissements.




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