« La question de l?obtention des licences est très difficile à régler uniquement au niveau des compagnies », a dit Valeri Roussakov, en charge des projets à Rosneft, évoquant les difficultés de son groupe en Algérie, selon la même source. Lors d?une réunion à son ministère ouverte à la presse, M. Troutnev a assuré les représentants de grandes sociétés, comme le numéro un du pétrole russe Rosneft ou le géant du diamant Alrosa, de la volonté du gouvernement de « soutenir tous les projets russes à l?étranger ». « Pour que ces projets se réalisent, il faut que la Russie agisse » au niveau gouvernemental, a-t-il ajouté. « Le soutien de l?Etat nous permettrait de réduire les risques » d?échec des négociations, surtout en Afrique, lui a confirmé Zinaïda Joukova, responsable du géant minier, Norilsk Nickel. Ce même soutien serait également un gage, donnant de la crédibilité aux groupes russes dans leurs tentatives d?investir dans les pays occidentaux, où la Russie est classée « pays à risque », a-t-elle ajouté. Il a précisé par ailleurs que sur les quatre dernières années, le groupe semi-public, qui a connu une ascension fulgurante en rachetant des actifs de Ioukos, avait consacré entre 150 et 170 millions de dollars à ses investissements à l?étranger, un chiffre destiné à augmenter.
Posté Le : 14/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. E.
Source : www.elwatan.com