«Assumer que tout le monde est un bon petit soldat à Pékin est incorrect», estime Martyn Davies, président de la société d’investissements Frontier Advisory à Johannesburg, cité par l’AFP. La présence chinoise sur le continent, en particulier en Angola, en Afrique du Sud, au Soudan et au Nigeria, s’est fortement accélérée ces dix dernières années. Elle investit massivement dans les secteurs pétrolier, minier, agricole et manufacturier. Le commerce bilatéral a atteint 106,8 milliards de dollars en 2008, un chiffre qui devrait être équivalent cette année, contre 10,6 milliards en 2000, soit une croissance annuelle de plus de 30%.
En échange de matières premières, la Chine aide l’Afrique à construire les réseaux d’électricité, d’eau, les routes ou les hôpitaux, qui lui font cruellement défaut.
Mais pour de nombreux experts, les autorités chinoises jouent plus un rôle de facilitation que de contrôle, poussant les hommes d’affaires chinois sur le marché africain avec des avantages financiers sans maintenir un lien direct sur le terrain.
«Les compagnies pétrolières, en particulier, bénéficient d’une très grande liberté de gestion et peuvent vendre sur le marché international», souligne Alex Vines à la tête du programme Afrique de l’institut de recherches Chatham House. «C’est différent pour les entreprises de construction.
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Posté Le : 20/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. E.
Source : www.elwatan.com