Algérie

Investissement émirati en Algérie : Djoudi rappelle la LFC 2009



Investissement émirati en Algérie : Djoudi rappelle la LFC 2009
La huitième session des travaux de la commission mixte algéro-émiratie s'est ouverte hier à la résidence El Mithaq à Alger pour des travaux qui prendront une journée. Évaluation des rapports économiques entre les deux pays et les opportunités d'investissement des Emirats arabes unis en Algérie constituent, entre autres, les points à examiner à cette occasion. Dans son allocution d'ouverture, le ministre des Finances, Karim Djoudi, a rappelé aux Emiratis les dispositions de la loi de finances complémentaire 2009 (LFC) relatives aux investissements étrangers en Algérie. Pour schématiser, sont évoquées parmi ces mesures, l'obligation de déclarer auprès de l'Agence nationale de développement des investissements (ANDI), la limitation de l'actionnariat étranger à 49% dans toute opération d'investissement. Les 51% restants doivent être détenus par les promoteurs algériens résidant à l'intérieur du pays. Pour les sociétés créées à partir de la promulgation de la LFC 2009, pour des activités de commerce extérieur, la participation algérienne est fixée à 30% au minimum. Aussi, les investisseurs directs ou en partenariat sont obligés de dégager une part en devises excédentaire au profit de l'Algérie. Karim Djoudi a exprimé son souhait de voir les Emiratis prendre part au programme quinquennal d'investissement public 2010-2014 auquel est consacré une enveloppe de 288 milliards de dollars, mais dans le cadre des nouvelles règles de jeu établies par l'Algérie.Comme il plaide en faveur de la création d'un comité de suivi des investissements. Histoire d'éviter le remake de la bulle des investissements spéculatifs qui sont de nature à nuire à l'économie nationale. Le ministre des Finances reconnaît, en marge de l'ouverture des travaux de cette commission mixte, l'existence de problèmes bureaucratiques et administratifs qui entravent la réalisation des projets d'investissement dans des conditions appropriées. Néanmoins, « des projets d'investissement émiratis sont entrés en phase de production, notamment dans les domaines de l'agriculture et l'électricité », a-t-il indiqué. De son côté, le ministre de l'Economie émirati, Soltan Bensaïd Al-Mansour, se dit satisfait du travail effectué jusque-là par la commission mixte en question et qualifie de légitimes les dispositions de la LFC 2009, ayant trait aux investissements étrangers. D'autant que, indique-t-il, « nous avons pris des mesures pour protéger notre production nationale et notre économie suite à la crise économique mondiale récente ». Et de poursuivre : « Nous souhaitons que notre coopération se déroule dans un climat de transparence. Nous travaillons d'une manière à nous adapter aux nouveaux changements que connaît l'économie mondiale. Nous voulons promouvoir les exportations et la production hors hydrocarbures pour que notre économie soit indépendante des exportations des hydrocarbures. Nous consacrons aussi nos efforts à diversifier notre secteur de productions et à investir dans nombreuses activités économiques. Nous souhaitons investir dans plusieurs secteurs en Algérie. » Dans la ligne de mire, les Emiratis, ayant échoué dans l'immobilier et l'environnement, ciblent cette fois-ci le tourisme, l'industrie et l'agriculture.


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