Algérie

Introduction de nouvelles spécialités



La refondation des études médicales graduées et post-graduées fera l'objet d'une conférence nationale les 29 et 30 juin à  Alger, sous le thème : «Le développement des services hospitaliers». Une rencontre qui regroupera tous les professeurs en médecine, les doyens des facultés des études médicales et les directeurs des établissements de santé pour travailler sur trois grandes problématiques du secteur, à  savoir la formation, les soins et la recherche. Organisée conjointement par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette conférence s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des instructions données en 2009 par le président de la République lors des auditions du mois de Ramadhan. Il sera question d'examiner en atelier, durant ces deux journées, les contenus des formations médicales initiales (médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sciences fondamentales).
Révision de la post-graduation
De nouvelles spécialités seront ainsi introduites et les formations seront adaptées selon la nouvelle réalité épidémiologique et démographique de notre pays. Sur ce point précis, il est également inscrit à  l'ordre du jour la révision de la post-graduation qualitativement et quantitativement pour former un nombre suffisant de spécialistes à  hauteur des besoins de la santé publique en médecine, en pharmacie, en chirurgie dentaire et sciences fondamentales, et ce, dans des spécialités bien particulières, à  savoir : néonatologie, gynécologie, pédiatrie, gériatrie, pharmacien industriel, pharmacien hospitalier et autres. Cette conférence permettra ainsi de déterminer le profil du futur médecin généraliste chez qui, selon toutes les recommandations adoptées par les sociétés savantes, il est important de renforcer l'enseignement de prévention dans le sens pratique, notamment dans l'organisation des dépistages, la prévention des maladies chroniques par la lutte contre les facteurs de risque, l'éducation thérapeutique, l'aide au sevrage de tabac, etc. Comme il est aussi important de définir le statut du futur spécialiste qui établit un diagnostic juste pour éviter des traitements et des examens complémentaires inutiles qui sont souvent très coûteux et non indispensables. Former des médecins urgentistes, par exemple : une spécialité qui, aujourd'hui, fait réellement défaut en Algérie. Une perte de chance pour les patients évacués dans ces services d'urgence qui, en fait, ne portent que le nom. Donc, l'objectif de cette réforme des études médicales, tant réclamées depuis des années par les praticiens eux-mêmes, est d'enrichir l'activité, la rendre plus pratique et accessible pour un réel développement du service public de santé. Car entre  ce que font, aujourd'hui, les médecins et ce qu'ils peuvent réaliser, la différence est de taille. C'est peut-être le moment de redonner à  ce métier ses lettres de noblesse. 

 


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