Algérie

Introduction de la réconciliation dans la constitution



Introduction de la réconciliation dans la constitution
L'introduction de la réconciliation nationale dans la nouvelle Constitution est assurément l'amendement le plus controversé de la mouture envoyée par Ouyahia aux partis politiques. «Notre position' Ce sera un oui, mais...», dira d'ailleurs, à ce propos, le chef du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès.Kamel Amarni - Alger (Le Soir)Le patron du MPA, qui s'exprimait à l'ouverture des travaux du Conseil national du parti, hier vendredi à l'hètel Ryadh de Sidi Fredj à Alger, justifiera ses réserves : «L'on ne peut aller, sur cette question-là , au-delà de ce qui est prévu par la charte sur la paix et la réconciliation nationale. A savoir que, d'abord, le parti dissous est responsabe de la crise et de la tragédie nationale et, ensuite, que ses dirigeants sont interdits d'exercer de la politique et de manière définitive.»Amara Benyounès insistera particulièrement sur ce point. «C'est une affaire très sensible car les blessures sont encore vivaces.» Il n'omettra pas de rappeler à ses militants, invités à debattre du document de la présidence, les quatre «lignes rouges» que se fixe le parti. «Nous ne fixerons aucune limite dans nos propositions. Cela, à l'exception de quatre points qui sont non négociables. A savoir le régime semi-présidentiel, le caractère démocratique et républicain de l'Etat, le maintien du Conseil de la nation et, enfin, la consécration des libertés collectives et individuelles.»Sur un autre plan, Benyounès, qui est également ministre du Commerce dans le gouvernement Sellal, plaide pour des élections législatives anticipées. Une revendication qu'il justifie par deux raisons.«Puisque nous allons vers une nouvelle Constitution, il est impératif d'adapter les institutions, dont le Parlement, à la loi fondamentale. Il ne faut pas oublier, aussi, que nous allons ausssi vers un nouveau découpage administratif. D' où la nécessité de revoir la représentativité nationale.» Ce disant, le patron du MPA ne cachera pas son optimisme : «N'en déplaise à certains, nous sommes déjà la troisième force politique du pays, et l'avenir nous appartient.» Au passage, il ne manquera pas de destiner quelques piques assassines aux partis d'opposition. Surtout «ceux qui réclament une transition. Sommes-nous un pays en crise ' Ce sont plutèt eux, ces partis-là qui sont en crise. Mais c'est vrai qu'ils oublient que l'Algérie a voté et a élu un Président le 17 avril !»




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