Intoxication alimentaire

16 cas durant la première semaine d’août Les différents bilans établis à partir de chiffres avancés tant par le service des urgences, suite au nombre d’admissions enregistrées pour des intoxications alimentaires, que par les services de la protection civile assurant les évacuations des personnes vers ces mêmes services sanitaires, renseignent sur la gravité du phénomène.   Nonobstant le fait, on continue encore à vendre du pain exposé dans des boites en carton posées à même les trottoirs ou des pots de yaourt et du fromage sur des étalages de fortune, exposés à toutes les attaques atmosphériques. En prime, un consommateur qui ne voit que le côté bon marché, pour se précipiter à acheter encourage du même coup un commerce informel totalement nuisible. Ainsi, du côté des UMC, 16 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés durant la première semaine de ce mois d’août, pour la plupart considérés comme individuels, alors que pour un des cas recensés, un collectif de 6 membres d’une même famille a été signalé.Les services de la protection civile auraient enregistré 50 évacuations pour les mêmes raisons durant les dix premiers jours du mois en cours. 112 cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés au niveau des services hospitaliers durant le premier semestre de cette année, alors que 180 l’ont été durant toute l’année 2005. les chiffres avancés montrent à quel point le danger est en permanence présent, les différents services de contrôle au niveau de la direction du Commerce mettent en évidence, durant leurs missions, les dépassements et manquement aux normes d’hygiène, sanctionnant par des amendes ou poursuites judiciaires les commerçants indélicats. Mais, comme le précisent souvent les responsables de la DCP, ne sont contrôlés uniquement que les commerçants ayant un registre de commerce. Les informels de la rue des Aurès (La Bastille) concernent plutôt les services d’ordre. Le consommateur de son côté, a une grande part de responsabilité, il devrait être plus exigeant lors des achats des produits alimentaires surtout. Même si le phénomène ne peut être complètement éradiqué, le combattre régulièrement peut déjà être considéré comme une victoire. Zitouni M.