Algérie

Intolérance ou crise identitaire ' Islamophobie en France


Intolérance ou crise identitaire ' Islamophobie en France
Dans son rapport de 2012, la Commission consultative des droits de l'homme (CNCDH) a révélé une forte intolérance vis-à-vis des musulmans en France. Un rapport publié en exclusivité par le journal La Croix, sur la perception par les Français des questions liées à l'immigration. Trois études qualitatives commandées par la CNCDH au CSA, à TNS Sofres et au Cevipof (organismes français de sondage d'opinion) concluent à une "forte augmentation de l'intolérance vis-à-vis des musulmans". Ainsi, seules 22 % des personnes interrogées disent avoir une opinion positive de l'islam (contre 29 % en 2011), et 55 % estiment qu'il ne faut pas faciliter l'exercice du culte musulman en France (+ 7 % par rapport à 2011). En parallèle, la tolérance à l'égard des pratiques religieuses s'avère, elle aussi, en baisse.
Selon les résultats de ces études, le véritable "décrochage" s'est opéré à partir de 2010 avec le débat sur la "burqa", suivie de la polémique sur les prières de rue. "La réprobation des prières de rue ou du port de la burqa a fini par rejaillir sur d'autres pratiques qui, jusqu'ici, ne posaient pas problème à la population française dont le jeûne du Ramadhan, la non-consommation de porc, le sacrifice du mouton lors de la fête de l'Aïd", souligne Nonna Mayer, directrice de recherche en sciences politiques au CNRS.
Cette recrudescence d'opinions négatives à l'égard des musulmans doit être mise en parallèle avec la crise identitaire que traverse actuellement la France.
La montée du sentiment antimusulman commence à s'étendre à de nouvelles couches de le population, constate-t-on encore. Sur une échelle d'aversion à l'islam qui mesure les opinions négatives à l'égard des prières de rue, du port du voile, du Ramadhan, on relève une augmentation "spectaculaire" du rejet chez les diplômés du supérieur, constate également Nonna Mayer.
Selon lui, 58 % d'entre eux se déclarent critiques vis-à-vis de telles pratiques, là où ils n'étaient que 34 % il y a trois ans.
Le rapport de la CNCDH note, par ailleurs, des récriminations de plus en plus manifestes à l'encontre des immigrés.
69 % des personnes interrogées estiment "qu'il y a trop d'immigrés aujourd'hui en France", un score en progression de 22 points par rapport à 2009 et une opinion qu'on retrouve en priorité au sein des catégories socioprofessionnelles les moins favorisées et chez les moins diplômés.
Dans son rapport de 2012, la Commission consultative des droits de l'homme (CNCDH) a révélé une forte intolérance vis-à-vis des musulmans en France. Un rapport publié en exclusivité par le journal La Croix, sur la perception par les Français des questions liées à l'immigration. Trois études qualitatives commandées par la CNCDH au CSA, à TNS Sofres et au Cevipof (organismes français de sondage d'opinion) concluent à une "forte augmentation de l'intolérance vis-à-vis des musulmans". Ainsi, seules 22 % des personnes interrogées disent avoir une opinion positive de l'islam (contre 29 % en 2011), et 55 % estiment qu'il ne faut pas faciliter l'exercice du culte musulman en France (+ 7 % par rapport à 2011). En parallèle, la tolérance à l'égard des pratiques religieuses s'avère, elle aussi, en baisse.
Selon les résultats de ces études, le véritable "décrochage" s'est opéré à partir de 2010 avec le débat sur la "burqa", suivie de la polémique sur les prières de rue. "La réprobation des prières de rue ou du port de la burqa a fini par rejaillir sur d'autres pratiques qui, jusqu'ici, ne posaient pas problème à la population française dont le jeûne du Ramadhan, la non-consommation de porc, le sacrifice du mouton lors de la fête de l'Aïd", souligne Nonna Mayer, directrice de recherche en sciences politiques au CNRS.
Cette recrudescence d'opinions négatives à l'égard des musulmans doit être mise en parallèle avec la crise identitaire que traverse actuellement la France.
La montée du sentiment antimusulman commence à s'étendre à de nouvelles couches de le population, constate-t-on encore. Sur une échelle d'aversion à l'islam qui mesure les opinions négatives à l'égard des prières de rue, du port du voile, du Ramadhan, on relève une augmentation "spectaculaire" du rejet chez les diplômés du supérieur, constate également Nonna Mayer.
Selon lui, 58 % d'entre eux se déclarent critiques vis-à-vis de telles pratiques, là où ils n'étaient que 34 % il y a trois ans.
Le rapport de la CNCDH note, par ailleurs, des récriminations de plus en plus manifestes à l'encontre des immigrés.
69 % des personnes interrogées estiment "qu'il y a trop d'immigrés aujourd'hui en France", un score en progression de 22 points par rapport à 2009 et une opinion qu'on retrouve en priorité au sein des catégories socioprofessionnelles les moins favorisées et chez les moins diplômés.
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