Algérie

Intolérance, dangereuses fatwas, appels au meurtre... Quand les musulmans nourrissent l'islamophobie



Intolérance, dangereuses fatwas, appels au meurtre... Quand les musulmans nourrissent l'islamophobie
Certains «oulémas» n'ont aucun scrupule à attiser la fitna et à nourrir la violence au lieu d'apaiser et de cultiver l'esprit de paix et de tolérance. Mais ils ne sont pas les seuls à salir l'image de notre religion. Mains coupées, enfants violés..., autant d'actes qui lui portent un coup sévère à travers le monde.
La condamnable islamophobie qui se nourrit de l'extrémisme et du terrorisme dont sont auteurs Al-Qaîda et d'autres organisations satellitaires à cette nébuleuse, est, malheureusement, renforcée par le comportement anti-musulman adopté par certains oulémas qui, pourtant, sont censés défendre l'image de cette religion. Certains oulémas devenus, en réalité, des ennemis de la religion musulmane, apportent ainsi de l'eau au moulin des islamophobes. Si les organisations terroristes, dont Al-Qaîda, en déformant complètement l'Islam, ont une grande part de responsabilité dans la réalisation et la diffusion des condamnables caricatures sur le Prophète Mohamed (QSSSL), certains oulémas ne font pas mieux. C'est à coups de bombes, d'assassinats, d'enlèvements et de massacres que les terroristes favorisent l'islamophobie, et c'est à coups de dangereuses fatwas, d'appels au meurtre et autres comportements dénoncés par l'Islam que certains oulémas causent le même désastre. C'est le cas d'El-Qaradaoui, auteur d'un appel au meurtre lancé en direct via la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera contre Mouammar Kadhafi, lançant la fatwa de le tuer sans hésitation aucune. Le même El-Qaradaoui évite, en revanche, de s'en prendre à certains pays du Golfe, où la répression a été la seule réponse à des manifestations populaires pacifistes réclamant justice et démocratie. Cette fatwa n'est pas la première du genre. D'autres prédicateurs ont, eux également, lancé des fatwas dangereuses causant une fitna dans certains pays, tout en en épargnant d'autres. Comme si ces «hommes de foi» émettaient des fatwas sur commande ou «à la tête du client». Il y a quelques jours, un prédicateur saoudien a été condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière pour le viol et le meurtre de sa fille âgée de cinq ans. Il s'agit d'un scandale qui s'ajoute à l'horreur. Ce prédicateur saoudien a commis cette horreur le 25 décembre 2011, en violant sa fille, la petite Lama, hospitalisée avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlure et un ongle arraché. La victime succombera à ses blessures le 22 octobre 2012. La mère, qui était divorcée et n'avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l'hospitalisation, et une assistante sociale ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels, selon les trois militantes saoudiennes des droits de l'homme. Le 26 janvier, l'accusé a été condamné à verser une compensation financière à la mère, appelée «prix du sang», dans la jurisprudence saoudienne, basée sur une lecture wahhabite de la charia (loi islamique), et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive, selon les militantes. Dans un entretien pour une chaîne de télévision, la mère de la petite Lama signale avoir, à plusieurs reprises, demandé des comptes à son ex-mari, sur les raisons de son comportement avec sa fille, et n'avait eu de réponse que «des rires et des railleries». Selon elle, il se permettait une telle barbarie, parce qu'il savait qu'il jouissait d'une impunité.


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