Intervention Mr HOUARI Kaddour au Meeting Conseil fédéral de CHLEF

Chers camarades,

Je suis heureux d'etre avec mes responsables ( benameur belkacem ,hakim addad ,rachid chaib ans es camarades elus de chlef et sans oubliers aussi les militants et militantes de notre fédération chef . comme je n oublier pas mes amis journalistes . ce jour nous somme la pour discuter dans le cadre du débat préparatoire à notre Convention nationale sur les échéances électorales.

Vous n’êtes pas sans connaitre la nouvelle situation régionale créée par ce qu’il est convenu d’appeler le Printemps arabe ; une situation fruit du télescopage de luttes populaires avec le jeu diplomatique, militaire et économique des grandes puissances.
C’est dans ce contexte que ces prochains mois, les Algériennes et les Algériens sont appelés à se rendre aux urnes par 2 fois pour élire leurs représentants aux diverses assemblées.
Bien entendu, nous n’avons pas la naïveté de croire que l’accès et l’exercice du pouvoir se fait à travers les institutions formelles. Mais aurons-nous la chance de vivre des scrutins libres et ouverts et, ainsi, reprendre le cours interrompu de la transition démocratique, il y a de cela 20 ans? Aurons-nous le droit de choisir librement nos représentants comme nos voisins Tunisiens et Marocains ? Ou alors, verrons-nous le pays sombrer un peu plus dans l’impuissance matérielle et intellectuelle, la misère morale et physique ?

Chers camarades,
Le changement pacifique, tel que voulu par nos concitoyens, exige la coopération des groupes dirigeants. Pour l’instant, ils ne coopèrent pas, mais au contraire, s’opposent à tout changement et défendent le maintien du statu quo, quel qu’en soit le prix ; un prix exorbitant pour le pays, à la fois, sur le plan interne et sur le plan externe. A la veille du Cinquantenaire de l’indépendance, il faut espérer qu’une prise de conscience, même tardive, puisse éviter l’échec final et, dans le même mouvement, renouer avec les idéaux, l’enjeu et les objectifs de la Révolution algérienne.

Chers amis,
Je n’insisterai donc jamais assez sur l’importance symbolique et politique de notre Convention nationale en ce moment.
Aujourd’hui, votre réunion sera l’occasion d’un débat et de réflexions plurielles. J’espère un débat intense, franc, forcément contradictoire et si j’ose dire contagieux.
Oui ! Notre ambition est que le débat sorte d’un cadre strictement partisan, pour incorporer la réflexion de nos amis et, pourquoi pas, de la société.

Une fois de plus, le FFS Chlef innove et se distingue dans sa pratique politique. J’espère qu’il sortira revivifié et renforcé, à l’issue de la Convention, et donc, des débats qui l’auront préparée.

Je suis sûr de votre engagement et de votre sérieux, c’est pourquoi je vous demande de tout faire pour que vos échanges échappent au souci de soi et aux désirs d’assouvir frustrations et fantasmes. Une fois encore, la crédibilité de notre parti est en jeu. Aller ou non aux élections constitue assurément une décision importante. La méthode qui nous conduira à la décision ne l’est pas moins.

Chers camarades,
A partir d’aujourd’hui, et jusqu’à la fin janvier 2012, les différents section de notre fédération entameront la discussion et l’enrichissement du document préparé par la Commission de stratégie politique du Conseil national.
Cette discussion devra ensuite être élargie aux sections et aux groupes de militants en mesure de contribuer au débat.
L’ensemble de notre réflexion sera transmise, au fur et à mesure, à la Commission de stratégie politique chargée d’élaborer la synthèse finale de notre argumentaire, laquelle synthèse sera présentée et rendue publique lors de la Convention nationale qui se tiendra le 11 février prochain à Alger.
Je souhaiterai préciser que la Convention n’a pas vocation à décider de notre position concernant les prochaines législatives. Ce sera le moment de rendre public ce que nous aurons été en mesure de discuter, dans toutes les instances du parti, et de finaliser notre réflexion sur les thématiques qui nous paraissent essentielles par l’organisation de tables rondes.

Chers camarades,
Permettez-moi d’insister : la Convention ne sera pas l’occasion de débattre de l’argumentaire, mais d’exposer la synthèse du débat qui aura eu lieu dans le parti. Il est donc essentiel que ce débat ait réellement lieu. Les instances du parti ont la responsabilité de l’organiser le plus sérieusement possible.
Je vous remercie pour votre attention.

Houari kaddour