Face à l’échec rejeté de toutes les politiques adoptées dans le
processus du développement urbain de la ville d’Alger depuis la
période coloniale et jusqu’à nos jours, force est de constater que les
différents instruments d’urbanisme mis en place n’arrivent pas à venir
à bout de toutes les contraintes de son site qui est très captivant et des
contradictions d’une gestion qui n’arrive pas encore à trouver ses
repères. Une ville qui n’arrive, au demeurant, pas à satisfaire aux
besoins en déplacements d’une population en augmentation constante,
et dont l’éloignement entre les lieux de résidence et les sites d’activité,
exacerbé par l’étalement urbain, exerce une forte pression sur les
réseaux de voirie et de transport. D’où l’écart qui ne cesse de se
creuser entre une mobilité de plus en plus croissante et diversifiée et
un réseau de transport qui n’arrive pas à être au même diapason et
encore moins à briser le monopole de l’automobile. C’est pourquoi,
les autorités ont mis en place une nouvelle stratégie de transport qui
s’appuie sur une panoplie de moyens performants, dont
l’interconnexion et l’intégration constituent le soubassement de
l’intermodalité et de la multimodalité, considérées elles-mêmes
comme une réponse très appréciable aux enjeux du développement
durable de l’agglomération.
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Posté Le : 22/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Baouni Tahar - Berchache Rafika
Source : Les cahiers du CREAD Volume 27, Numéro 97, Pages 93-109