Algérie

Interface - L'auteur de la trilogie Izuran confie : «La littérature m'a toujours passionnée»



Interface - L'auteur de la trilogie   Izuran   confie : «La littérature m'a toujours passionnée»
D’où vous est venue l’inspiration pour l’écriture «d’Izuran» 'A vrai dire, l’envie d’écrire m’est venue de partager tout ce que j’avais appris et compris de mes lectures et recherches. Raconter cette longue histoire de notre peuple non pas de façon académique mais sous une forme romanesque. J’ai créé une saga. Le premier personnage s’est imposé, il suffisait de suivre sa descendance…Pour les lecteurs il est assez surprenant de constater avec quelle finesse et justesse vous avez su capter toute la palette émotionnelle de la relation identité-histoire. Où avez-vous puisé votre inspiration pour dépeindre avec autant de détails et de justesse l’intensité de cette relation 'Je suis très flattée. Il m’est, toutefois difficile de répondre. Disons que j’ai vécu chacune de ces époques en imagination…Il suffisait de transcrire mes personnages qui m’ont beaucoup aidée.Dans vos récits on sent affleurer partout un attrait puissant : la littérature…Effectivement, Je suis juriste de formation mais la littérature m’a toujours passionnée. J’ai une admiration sans borne depuis mon enfance, pour les grands auteurs, les beaux textes, ceux qui vous enrichissent.L’originalité à tout prix, la quête démonstrative du verbe et du sens ne risquent-elles pas d’aboutir à terme à une forme moralisatrice 'Je ne sais pas. Je me contente seulement de raconter des histoires, j’espère que le lecteur en tirera autant de plaisir que de connaissances. Lui seul est juge. Loin de moi l’idée d’introduire dans mes écrits une quelconque velléité moralisatrice.Faites-vous seule la promotion de votre carrière professionnelle 'Bien sûr que non. Dans un contrat d’édition, la promotion de l’ouvrage est à la charge de l’éditeur. Dans notre pays , l’édition est récente. Les traditions ne sont pas encore bien établies mais on constate avec plaisir que de grands efforts sont déployés et commencent à donner leurs fruits. Les éditions «Alpha» qui publient mes ouvrages ont, en ce sens une équipe très dynamique. Mais il y a une autre forme de promotion moins visible et moins lisible : c’est le bouche à oreille ! L’oralité est encore vivante (rires). Culture populaire et culture de l’élite : c’est une question de société, non Les deux coexistent. La seconde ne va pas sans la première, me semble-t-il. Il n’y a aucun problème, chacune a son rôle. La trilogie «Izuran» est-elle une confirmation de votre personnalité d’auteur dans la littérature nationale 'Je crois que seuls les critiques et les lecteurs peuvent répondre à cette question.


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