Intéressés par le marché algérien : 35 hommes d'affaires britanniques aujourd'hui à Alger

Pas moins de 35 hommes d’affaires britanniques et des représentants de grands groupes industriels seront du 23 au 26 janvier à Alger. Il s’agit de la plus importante mission britannique en Algérie depuis les trois dernières années, venant rencontrer les représentants d’entreprises nationales, étudier le marché algérien et discuter des possibilités de partenariat. Les firmes Rolls Royce (générateurs d’énergie), Massey Fergusson (machines et outillage agricoles) ou Asta Zenica (produits pharmaceutiques) feront partie de cette délégation. Déterminés à renforcer davantage les liens dans divers domaines d’activités, les deux pays se sont félicité de leurs échanges économiques, dont le volume a doublé au cours des dernières années. La forte présence britannique à Alger traduit la volonté de Londres de développer le volet commercial. Les hommes d’affaires britanniques affichent un intérêt accru au marché algérien, estimant qu’il offre des possibilités d’affaires dans divers secteurs d’activités. Les investissements de la Grande-Bretagne en Algérie se sont élevés à 1,4 milliard de livres sterling. De l’avis des observateurs, ce partenariat a encore un potentiel d’évolution qualitatif. C’est d’ailleurs l’axe majeur des prochaines rencontres au cours desquelles il sera question de mettre en place les mécanismes nécessaires, notamment  dans les secteurs hors hydrocarbures comme les infrastructures de base, la construction, l’environnement, l’eau, les ports, le rail,  l’ingénierie, l’enseignement, la défense et la sécurité, les finances. Des secteurs contribuant sans nul doute au développement et à la consolidation des relations économiques et commerciales. Pour les représentants britanniques, la potentialité caractérisant le marché algérien est incomparable avec d’autres pays. « Elle est l’atout majeur de ce marché et son principal attrait pour les investisseurs », estime-t-on.En 2009, les échanges commerciaux entre les deux pays avaient atteint près de 2 milliards de dollars, dont 1,18 milliard d’exportations algériennes et 720 millions de dollars d’importations. La Grande-Bretagne est le 10e client de l’Algérie et son 14e fournisseur.