Les plants de pois chiche (variété ILC3279) sont cultivés sous serre dans des pots remplis de sable de rivière et inoculés avec la souche IC2018. Le stress hydrique est provoqué par arrêt de l'arrosage pendant 8 jours au stade floraison. Cette contrainte se traduit par une baisse importante de l'activité réductrice d'acétylèn e (ARA).
Des corrélations entre le stress hydrique, les uréides, le manganèse et TARA sont mise en évidence chez le pois chiche. Le stress hydrique provoque une accumulation des uréides dans les feuilles qui serait due à un ralentissement de l'activité amidohydrolase. Cette accumulation provoque leur retour dans les nodules (féedback) où leur concentration serait responsable de l'inhibition de l'activité nitrogénase. Le manganèse est le cofacteur de l'amidohydrolase, enzyme responsable de la dégradation des uréides.
Des apports croissants en cet élément stimulent l'activité de cette enzyme, accélèrent la dégradation des uréides dans les feuilles et par conséquent améliorent la fixation N2 sous contrainte hydrique, lis permettent aussi une augmentation de la masse du nodule individuel à partir de 4 mM qui s'accompagne d'un accroissement de l'ARA jusqu'à 8 mM de Mn.
Le but de cette étude est de montrer l'effet du manganèse sur la dégradation des uréides foliaires et son impact sur la fixation de l'azote (ARA) chez le pois chiche cultivé sous contrainte hydrique.
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Posté Le : 17/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Ounane S.m. - Ounane G. - Ghalmi N. - Djebara M. - Alkama N. - Bekki A.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 29, Numéro 1, Pages 137-152