Intempéries sur les hauteurs de Sabra

Chréa sinistrée et dans le noir depuis plus de 20 jours Les habitants de la localité de Chréa, commune de Sabra, à 33km à l’ouest de Tlemcen, vivent actuellement dans des conditions déplorables, après avoir subi de plein fouet les dernières intempéries et le vol des câbles électriques qui alimentaient leurs foyers. Plusieurs familles sinistrées dont les habitations ont été inondées, ont subi d’importants dégâts matériels. La population de cette localité, située au piedmont de la montagne surplombant Sabra, vit la précarité au quotidien et la nuit dans une obscurité absolue. Cela dure depuis plus de 20 jours, à cause des vols répétés de câbles qui alimentaient le village en énergie électrique. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer et le P/APC de Sabra, à travers les ondes de la Radio locale, dit «avoir saisi les responsables de SONELGAZ à maintes reprises et par écrit, sans qu’aucune suite ne soit donnée à ses doléances, dont le caractère urgent n’est plus à souligner, d’autant plus que Chréa est une localité isolée. «Aussi, si jamais cette situation venait à perdurer, elle pourrait avoir des conséquences et autres répercussions très graves sur les populations», affirme l’intervenant à cette émission.Une délégation, composée de membres de l’APW de Tlemcen et de la commission d’équipements publics s’est rendue, hier samedi, sur les lieux pour s’enquérir de la situation. Mais les populations veulent des solutions et des actions urgentes dont le rétablissement immédiat de la fourniture de l’énergie électrique. De plus, elles se disent nullement responsables de cette situation qui leur a été imposée par des voleurs sans scrupules de câbles électriques et qui, pour s’enrichir par la contrebande du cuivre en direction du Maroc, mettent en danger leurs propres concitoyens et les plongent dans le désarroi et l’anxiété. «Les responsables en charge, disent-ils, doivent prendre des mesures drastiques pour éradiquer ce fléau qui tend à se généraliser à travers tout notre territoire.» B. Soufi