Algérie

Intempéries anormales et dégâts moindres


Il y a dix ans en 2008-2009 la pluviométrie fut abondante. Elle a même causé des dégâts humains et matériels. Cette années aussi, il y a presque les mêmes dommages même s'ils sont collatéraux mais ce sont des dégâts. Ils sont moindres par rapport à ceux des périodes précedentes.Il faut les comptabiliser et c'est le tribu de l'offrande divine nous disent les paysans. Il n'y a pas eu autant de dégâts, c'est que beaucoup de villes sont protégées. Les oueds qui traversent des villes sont désormais canalisés. Donc les cours d'eau peuvent être déviés et les oued détournés les torrents corrigés par des obstacles artificiels. Depuis la « Bahbouha « seuls les reconnaissants diront la vérité il y a eu introduction du gaz de ville dans la majorité des villes et villages. A titre d'exemple, dans la wilaya de Djelfa, le taux de pénétration du gaz de ville est à 90%. On ne voit qu'aux abords des routes les ruraux attendre le passage du camion de la distribution des bouteilles butane. Les enfants des villes et villages ont plus de temps pour jouer et pour apprendre. Ils ne font plus la chaîne devant les stations naftal. Avec tous ces avantages, le froid reste ressenti cette année. La problématique du changement climatique n'est pas locale ou régionale elle est globale. L'Algérie subit sans être acteur du dérèglement climatique. Ce sont les pays pollueurs qui causent ce dysfonctionnement. Ce ne sont pas des entreprises publiques mais des entreprise privées qui en sont responsables. Si les cycles d'il y a un siècle étaient larges, ils deviennent très rapprochés et en décades, il faut s'attendre que des inondations comme celles de Bab El Oued ou de Ghardaïa se répètent tous les 40 voir les 25 ans au lieu du siècle ou des 50 ans. L'humain dans tout cela est d'abord la cause et en même temps la victime. Il en est la cause parce qu'il a laissé faire et devenu victime de sa propre inertie. A Djelfa il n'a pas neigé mais il a fait un froid rigoureux. Le thermomètre est descendu aux barres de moins huit et moins sept. Les vents n'ont pas cessé de balayer toutes les surfaces à tel point que la pluie est devenue horizontale. Les vents on défié Newton et la loi de la pesanteur. Les citoyens qui y habitent les étages intermédiaires dans les bâtiments utilisent peu et moins les radiateurs à gaz ce sont ceux qui au rez de chaussée et en sous terrasse qui flambent le plus de gaz donc la facture sera brûlante.
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