Menaces permanentes d’effondrements Face à une situation urgente, et devant le mutisme des responsables, les habitants de l’immeuble sis au 10 rue Bénamara Ménouar, soutiennent un mur avec un madrier. Un mur qui risque, à tout moment, de s’écrouler. Les chutes de pluie continuent à faire des sans-abri. Le vieux bâti d’Oran, ressemble vraiment à un château de cartes, qui s’effrite à chaque changement climatique. En cette fin de semaine, un effondrement partiel dans une habitation, sise à l’intérieur de l’Hôpital d’Oran, a fait un blessé. Il s’agit d’une jeune fille de vingt ans qui occupe ce logement avec ses parents. Le père qui est employé au CHUO avait lancé, lors de dernières intempéries, un vrai cri de détresse, vu l’état de délabrement dans lequel se trouve leur logement. Expliquant, qu’à chaque coup de vent ou averse, il craint le pire. Jusqu’à cette fin de semaine, où une partie de l’une des chambres s’est écroulée, blessant sa fille au niveau de la tête et de la jambe. Evacuée aux UMC, la jeune fille est admise aux soins intensifs. Elle présente diverses contusions. Même si le pire a été évité, expliquera ce père, le danger est toujours là. Certes, ma fille est sauve mais si cet incident avait eu lieu le soir, lorsque tout le monde dormait, on aurait fini sous les décombres. Cette situation n’est pas la seule enregistrée ces dernières 48 heures. Au niveau de la rue Bénamara Menouar, cinq familles se trouvent confrontées à un danger énorme. En effet, tout un mur menace de s’effondrer. Cette situation met, également en danger, tous les passants qui empruntent cette rue, à savoir les lycéens, automobilistes et autres. Face à ce danger permanent, une solution a été trouvée par les riverains, soutenir ce pan de mur avec un madrier. Ces derniers se désolent face aux mutismes des responsables, expliquant que cette route est la seule menant à l’association de santé de Sidi El Houari et qui est, de surcroît, très empruntée par les nombreux touristes français (pieds noirs) qui viennent en visite. On parle de restaurer notre patrimoine, dira un citoyen, mais que dire face à ces perpétuels effondrements de ce vieux quartier, qui fut et reste la fierté des Oranais? Signalons aussi, que c’est à proximité de cette route que se trouvent les bains turcs. H.Y.
Posté Le : 05/01/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com