Insuffisance de correcteurs du bac

Au lycée El Khansa notamment, un nombre important d’enseignants appelés à corriger, ont brillé par leur absence. Plusieurs causes ont été avancées pour justifier ces absences comme celles des arrêts de maladies ou encore des jeunes femmes enceintes qui ne supporteraient pas la chaleur qui pourrait sévir dans les centres de correction ou tout simplement des enseignants habitant très loin de Tizi Ouzou.Toujours est-il, le choix des professeurs surveillants ou correcteurs a toujours suscité des mécontentements auprès des syndicats qui fustigent la tutelle d’opérer un triage. Les enseignants appelés à corriger les épreuves du baccalauréat sont proposés par les inspecteurs généraux de chaque matière et leurs proviseurs. Mais chaque année, des professeurs non concernés par les corrections se présentent toujours le premier jour dans l’éventualité de remplacer les absents mais les chefs de centres, compte tenu des critères et des prérogatives très sensibles qui entourent cet examen, ne peuvent pas prendre de décisions de remplacement sans l’aval de la tutelle (direction de l’éducation). Cette dernière est devenue, depuis le début des épreuves du baccalauréat jusqu’au jour des délibérations des résultats, une citadelle imprenable avec la présence des services de sécurité qui se relayent jour et nuit. Toujours est-il, vendredi dernier, au lycée El Khansa, en l’absence de nombreux professeurs qui pour l’heure, ne sont pas encore remplacés, les correcteurs présents ont été soumis à un  travail accru avec un peu plus de paquets à corriger dans de nombreuses matières comme les séries, Génie des procédés, Mathématiques, Sciences islamiques, etc. Pire encore, la série Techniques Mathématiques avec ces cinq jurys ne dispose d’aucun correcteur de la matière.