Algérie

instrument dans la musique andalouse


Le Violon:
L'introduction du violon ou alto européen ne remonte pas au-delà du 18 e siècle. Son rôle est très important dans la musique arabo-andalouse. Traditionnellement, le violon repose, durant le jeu, sur le genou gauche du musicien, le manche tenu à plat dans la main gauche. Cette position permet à l'instrument de pivoter amenant les cordes au contact de l'archet qui est tenu par la main droite allongée dans un plan horizontal.
Aussi bien par son accord que par sa modalité d'exécution, cet instrument a réussi à s'adapter entièrement à la musique arabo-andalouse.

Le Luth:
C'est un instrument à six doubles cordes dont trois sont en boyau ou en nylon donnant un son aigu et les 3 autres sont en soie enroulé de métal donnant un son grave. Les cordes sont pincées au moyen d'un plectre. Le Luth est doté d'un manche long et d'une caisse de résonance peu profonde en forme de demi-coque. Sa forme et son nom actuel proviennent de l' ûd arabe du IX e siècle.





Le Nay (flûte):
Le Nay est une flûte oblique qui a un passé fort lointain. C'est un tube en roseau de 8 à 75cm, percé de 6 trous sur la surface supérieure dans les limites de sa moitié inférieure. Un septième trou, percé au-dessous, est placé exactement au milieu du tube.
Le Nay ne possède ni bec ni anche. Le son est obtenu en envoyant l'air du souffle sur le bord biseauté de l'instrument. C'est ce qui explique la tenue oblique. Il est appuyé légèrement sur la lèvre inférieure.
L'étendue sonore de cet instrument est fonction de la qualité du musicien. La nayâtî, avec son souffle, arrive à dépasser l'étendue des trois octaves.


La Kouitra:
Ancien instrument de musique arabo-andalouse, ressemblant beaucoup au luth arabe mais sa caisse de résonance est moins profonde, possède quatre doubles cordes en boyau pincées au moyen d'un plectre donnant ainsi un son grave.
Le dos de sa caisse, plus petite et moins profonde que celle du luth est fait de dix côtes environ, de bois léger (d'érable ou de sapin). Elle a le milieu ajouré dont le dessin représente souvent un vase fleuri.


La Derbouka:
C'est un tambour en forme de gobelet dont la plus grande ouverture est recouverte d'une membrane (peau de chèvre) ; l'autre, plus petite, est laissée libre. Le corps de la Derbouka est de forme cylindrique ressemblant à un vase. Le corps est généralement en poterie, bois sculpté ou métal gravé

La Mandoline:
C'est un instrument à cordes d'origine italienne, dérivé du luth. La mandoline fut introduite dans la musique arabo-andalouse vers la fin du 17 e siècle. Sa caisse est en forme de demi-poire, très renflée, et elle possède quatre doubles cordes en acier, accordées comme celles d'un violon. On en joue avec un plectre, qui crée l'illusion de tons soutenus par des trémolos rapides effectués sur les cordes de chaque paire.

Le Târ:
C'est l'instrument rythmique par excellence de la musique arabo-andalouse. C'est un tambour sur cadre circulaire à peau de chèvre. Ses rebords comportent 5 trous portant chacun deux paires de petites cymbales en cuivre en forme de disque donnant ainsi un son métallique.

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