Les résultats pour le moins mitigés des politiques de stabilisation
macroéconomique et d’ajustement structurel ont induit une prise de
conscience de l’importance des paramètres extra économiques dans le
processus de croissance. Dans ce contexte, la gouvernance (avec tout
ce qu’elle recouvre comme équilibre des pouvoirs, gestion rationnelle
des ressources, transparence des règles, implication de la société
civile, etc.) est devenue une variable-clef dans l’analyse du développement
des pays du Sud. Etroitement associée à celle d’institutions,
cette notion de gouvernance, au-delà de son caractère polysémique,
fait l’objet de débats contradictoires quant à l’usage qu’en font les
organisations financières internationales. L’objet de cet article est
d’approfondir les réflexions avancées dans le cadre de ces débats afin,
notamment, de voir en quoi la «bonne gouvernance » peut être ou non
une réponse appropriée à la problématique de la convergence
économique au niveau international (autrement dit, la problématique
du rattrapage des pays industrialisés par les pays en développement).
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Posté Le : 23/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Ferguene Ameziane - Coissard Steven
Source : Les cahiers du CREAD Volume 26, Numéro 91, Pages 5-32