Institut supérieur des arts du spectacle et de l'audiovisuel

L'Institut supérieur des arts du spectacle et de l'audiovisuel organisera du 22 au 27 mars prochain, les premières journées théâtrales.Un programme des plus riches a été élaboré par les organisateurs. Durant six jours, les intéressés pourront aller à la découverte d'une série de pièces théâtrales ainsi que plusieurs one man shows. Placé sous le slogan «La formation, base de la créativité», l'ensemble de la programmation sera présentée par d'anciens étudiants de l'Institut supérieur des arts du spectacle. Ces journées, rappelons-le, coïncident avec la Journée mondiale du théâtre. Des hommages et des clins d'?il seront rendus à certaines figures de proue du théâtre algérien. Evidemment comme le soulignent les organisateurs, des surprises de taille seront concoctées à l'intention des convives. Ces journées seront étrennées par une représentation chorégraphique et deux pièces théâtrales. On retrouvera ainsi «El Djidar» de la coopérative forsane El Rok'h d'Adrar, mise en scène par Okbaoui Chikh et «Sâa sifr» de la coopérative culturelle Anis, mise en scène par Faouzi Ben Brahim. Le lendemain, c'est l'artiste Haroun El Kilani qui se produira avec la pièce intitulée «Boukhour asri». Cette dernière sera suivie par un monodrame de Djamel Guermi, le Noir dans l'histoire. D'autres représentations seront à l'affiche à l'image de «Laïlatou idam» de Sofiane Attia de la coopérative Caneva, le monodrame «Jeunesse, état d'urgence» du jeune Idir Ben Aibouche, le one-man-show «Zalamite» de Fodhil Assoul et le monodrame «Dernier jour d'un condamné» de Walid Bouchebah. Mieux encore d'autres pièces seront à l'honneur dont entre autres dont «Houa oua hia» de Mohamed Abbés Islem, «El houb oua el harb» d'Ahmed Khoudi, «Casino» de Mourad Medjrem, «Kissas ennasim» de Rihab Alloula. Il est à noter que le rideau de cette première édition des journées théâtrales tombera avec un hommage qui sera rendu aux enseignants et aux metteurs en scène de l'Institut supérieur des arts et du spectacle. Pour rappel, l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel I.S.M.A.S, initialement Ecole d'arts dramatiques a ouvert ses portes en 1964 à Sidi Fredj. L'école d'art dramatique est créée à l'initiative du Théâtre national algérien moins d'une année après la nationalisation des théâtres algériens et restera sous sa tutelle administrative et financière jusqu'en 1970. Entre temps, elle déménage en 1965 à Bordj El Kiffan. En 1970, l'école se transforme en Institut National, en vertu de l'ordonnance N° 70.40 du 12 juin 1970, qui crée alors, l'Institut National des Arts Dramatiques et Chorégraphiques (INADC) et le dote de la personnalité morale et de l'autonomie financière.Vingt ans plus tard, l'INADC est érigé en Institut National de Formation Supérieure (Décret N° 91.315 du 07 Septembre 1991). A la faveur de cette transformation, il prend la dénomination d'Institut National des Arts Dramatiques, sans pour autant se départir de la filière chorégraphie toujours présente dans l'organisation pédagogique de l'Institut. Le 4 avril 2004, l'INAD prend la dénomination d'ISMAS «Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audio visuel».