Institut régional de formation musicale d’Oran
Satisfaction à Oran et Relizane, gros problèmes à Tlemcen L’Institut régional de forma-tion musicale situé au 21 rue Abderrahmane Mira à Oran, opérationnel depuis quelques années déjà, ne veut pas se confiner dans le rôle d’espace fait pour tuer le temps. Loin s’en faut puisque, cette année encore, d’importants travaux y ont été réalisés afin d’offrir aux enseignants et étudiants les meilleures conditions qui les aideront à donner le meilleur d’eux-mêmes et à s’épanouir davantage. A propos justement de nouveautés, M. Nebal Abdelkrim, son directeur, assure que les équipements ont été modernisés, que l’acoustique a été rénovée et que, dorénavant, les enseignants et leurs élèves disposent d’une phonographie apte à une meilleure écoute musicale. «Ceci, assure M. Nebal, n’a été possible que grâce aux sacrifices consentis par le ministère de la Culture qui a financé les différentes opérations».Selon M. Niar Djamal, directeur des Etudes de l’IRFM, cette année, le nombre des élèves a sensiblement augmenté pour atteindre 80 chez les professionnels et 110 chez les amateurs, entre enfants et adultes. Pour assurer une meilleure couverture de ses besoins en personnels d’enseignement, et en plus des professeurs relevant du département de la Culture, l’IRFM emploie des vacataires. Ceux-ci sont recrutés parmi les musiciens qui devaient exercer à l’annexe de Tlemcen mais qui n’ont pu s’y déplacer du fait de la fermeture de l’unique école de la wilaya, des poles y ayant opposés leur veto. Prié d’expliquer pourquoi, M. Nebal s’est excusé de ne pouvoir donner de réponse. C’est l’un de ses collaborateurs qui essayera de le faire, selon qui il serait question de «milieux conservateurs opposés à l’existence d’une telle école à Tlemcen» alors que la directrice du Palais de la Culture avait pourtant donné son accord. toujours est-il, en agissant de la sorte, ces milieux empêchent les jeunes de s’ouvrir sur le progrès et la modernité et les privent de leurs effets. Toujours à propos de l’antenne de Tlemcen, le directeur de l’IRFM d’Oran assure que les équipements destinés à cet établissement sont actuellement entreposés dans les dépôts de l’Institut. Concernant l’antenne de Relizane, les responsables de l’IRFM d’Oran se disent pleinement satisfaits par les magnifiques résultats enregistrés par cet établissement. Ainsi, assurent-ils, «A l’inverse de ce qui se passe à Tlemcen, à Relizane, nous n’avons aucun problème. Au contraire, les choses évoluent de façon satisfaisante. Ainsi, de quatre classes seulement l’année dernière, nous sommes passés à 12. Ceci en plus de la salle consacrée à l’outil informatique, fonctionnelle depuis le 15 octobre de l’année en cours. S’agissant de l’orchestre philharmonique de l’IRFM qui s’était produit devant le président de la République, M. Nebal assure qu’il continue de se perfectionner. Avant de nous libérer, le directeur de l’IRFM nous a fait savoir que cette année, les étudiants amateurs qui suivaient des cours théoriques seront dotés des instruments dont ils ont besoin.
souilem djelloul - TS telecom - ghardaia, Algérie
04/06/2013 - 99076
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Posté Le : 25/11/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com