Algérie

INSTITUT REGIONAL DE FORMATION MUSICALE



INSTITUT REGIONAL DE FORMATION MUSICALE
L'Institut régional de formation musicale de Batna ?le plus grand établissement culturel du pays?, désigné aussi sous le nom de Conservatoire de Batna, est un organisme d'enseignement artistique qui a vu le jour en 1987. Il est destiné au rayonnement de la pratique musicale. "Parmi ses objectifs, le développement de l'enseignement des pratiques musicales, associé à la diffusion et à la création", nous dit le responsable de l'institut, Chaïb Sebti. L'Institut régional de formation musicale de Batna dispense, depuis sa création, des formations, et ce dans plusieurs créneaux et disciplines (professeurs d'enseignement artistique) ; en parallèle, l'établissement ouvre ses portes à toute personne désirant aiguiser son savoir en musique ou développer ses talents. Cette ouverture a permis la découverte de talentueux musiciens insoupçonnés, à l'exemple des jeunes Bennini ou Mallem, toutes deux pianistes, ou encore le violoniste Tkouti, pur produit de l'institut. L'Institut régional de formation musicale (IRFM) de Batna étend sa pédagogie à toutes les expressions et pratiques musicales, sachant que plusieurs rendez-vous, rencontres et autres carrefours de la musique sont organisés par ses soins : concerts, master class et participations à différents concours. Entre autres la Rencontre nationale de la musique classique, qui a eu un succès retentissant dans la capitale des Aurès. Plusieurs instruments et spécialités y sont enseignés, toutefois, l'ouverture ou la création d'une classe et atelier consacrés à la musique chaoui, projet pourtant réclamé par la famille des artistes et musiciens locaux, ne voit pas le jour. Il y a tout de même lieu de rappeler que le responsable de l'établissement n'a pas été destinataire d'un projet ficelé et pédagogique apte à être initié au sein de l'établissement. Rappelons, en outre, qu'à l'ouverture de l'IRFM, et devant le succès retentissant de cet établissement, des centres lui ont été rattachés (administrativement et pédagogiquement), notamment les annexes d'Annaba, Constantine et Biskra. Si la formation est adéquate pour que les sortants de l'école puissent rejoindre dans leur majorité les établissements scolaires pour enseigner la musique, il faut reconnaître que les étudiants ayant terminé leur études connaissent des fortunes diverses, et leur recrutement n'est pas toujours évident ; ils ne sont pas les seuls dans ce cas ; en effet, les étudiants de l'Ecole des beaux-arts rencontrent les mêmes difficultés, mais peut-être qu'avec la valorisation de l'enseignement artistique, les opportunités de travail seront beaucoup plus importantes.R. HNomAdresse email




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