Institut Imerzoukene : Inquiétude des travailleurs et des stagiaires

Devant cet état de fait, ils interpellent le premier magistrat de la wilaya, demandant à  mettre un terme à  la situation désastreuse de leur Institut. Ils sollicitent dans ce contexte à  récupérer le terrain d'assiette destiné préalablement à  la construction d'un nouvel institut doté des équipements devant répondre aux conditions de véritable formation pour les jeunes de la région. L'Institut a été érigé à  ce rang par décret exécutif en 1994 avec comme principale mission de former des techniciens et techniciens supérieurs dans différentes spécialités de gestion, en contribuant par là à  la résorption de la déperdition scolaire. Son rôle est aussi d'organiser des examens dans des établissements privés de formation implantés à  travers des communes de la wilaya, ainsi que des concours de recrutement et des examens d'accès aux différents corps des administrations et institutions publics. Néanmoins, son état actuel est loin de répondre aux normes d'un institut d'envergure nationale ; d'abord son bloc pédagogique, abrité par une école primaire héritée de l'ère coloniale, n'a aucune solidité architecturale, ensuite l'exiguïté et l'insuffisance de ses salles de cours, de sa bibliothèque, et autres bureaux, qui connaissent, à  la moindre averse, des infiltrations des eaux pluviales. De plus, son bloc de moyens généraux, abrité au niveau du site dit «Maison Rolland», dans la même zone, connait, lui aussi, un état similaire.
Pour rappel, tous les directeurs qui se sont succédé à  la tête de cet institut avaient entrepris des démarches auprès de leur tutelle pour la construction d'un nouvel édifice, d'autant qu'un choix de terrain pour la réalisation d'un bloc pédagogique au niveau du lot affecté à  l'intendance (moyens généraux et services communs) avait été opéré, mais en vain.