Algérie

Institut hydro-météorologique d'Oran: Les scientifiques se penchent sur «les phénomènes météorologiques extrêmes»



? Inondations, sécheresse prolongée, vague de froid ou vague de chaleur, cyclone et tempête, les événements extrêmes constituent une manifestation météorologique à faible probabilité d'occurrence mais à fortes conséquences sur les écosystèmes concernés, ils sont, essentiellement, de nature climatique. L'Algérie connaît, depuis ces dernières années, des situations météorologiques extrêmes, à travers des pluies diluviennes, des canicules et des hivers rudes, perçus comme des effets des changements climatiques. Ces changements continueront à se produire, et il est vraisemblable que leur intensité s'accroîtra sous l'effet du changement climatique en cours. Ils ont donc plus de tendance à devenir, de plus en plus catastrophiques. Se protéger des événements climatiques extrêmes demande des efforts pour améliorer les connaissances autour de leurs dynamiques afin d'atténuer les effets du changement climatique et s'y adapter. Dans ce contexte l'Institut hydro-météorologique de Formation et de Recherches d'Oran abrite, aujourd'hui, une journée d'étude sous le thème : ‘Les phénomènes météorologiques extrêmes'. La rencontre est organisée en collaboration avec les scientifiques issus de diverses institutions scientifiques (IHFR, Universités, Office national de la Météorologie, etc.).Cette journée d'études est une occasion pour les scientifiques de présenter et de confronter les points de vue sur leurs travaux récents ou en cours, relatifs aux domaines de prévision et climatologie. Selon les initiateurs de cette rencontre «De manière générale, les experts s'accordent sur l'idée d'augmentation très probable des épisodes de vagues de chaleur avec le réchauffement moyen et d'un changement très probable des événements pluvieux intenses, dans diverses régions. Les conséquences du réchauffement climatique sont, de plus en plus, visibles et « alarmantes » en l'Algérie, et sont observées sur la pluviométrie, la dégradation des sols et l'érosion côtière. « L'Algérie se trouve dans une région très vulnérable aux effets des changements climatiques. Ces risques émergents sont devenus, aujourd'hui, une réalité vécue. Plus de 13 millions d'hectares sont touchés par l'érosion. Les régions les plus affectées sont Sidi Bel-Abbès, Mascara, Mostaganem et Chlef ». Selon les spécialistes, les dangers sanitaires liés au réchauffement climatique, sont particulièrement le risque de déplacement des pathologies subsahariennes vers le Nord tel que le paludisme et de développement de maladies à transmission hydrique (typhoïde, hépatites virales, etc.).
Cette situation a poussé l'Algérie à établir une stratégie qui comprend des mesures concernant, entre autres, le développement des énergies renouvelables, la promotion de l'efficacité énergétique et des technologies propres, la rationalisation de la gestion des ressources en eau, la modification des pratiques culturales et l'introduction des normes d'émission au transport.


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