Algérie

Institut du monde arabe à Tourcoing : le changement, c'est maintenant France-actu : les autres articles


Institut du monde arabe à Tourcoing : le changement, c'est maintenant                                    France-actu : les autres articles
L'Institut du monde arabe a pris possession, mardi dernier, des locaux de sa première antenne délocalisée, située sur une ancienne friche industrielle de l'agglomération lilloise, zone où une grande partie de la population a des origines dans la région du bassin méditerranéen.
Paris
De notre correspondant
«Pour nous, cet institut est presque à sa place, dans un lieu, une terre qui s'est nourrie de générations successives d'immigration appelées par le développement industriel du textile», a rappelé Michel- François Delannoy, maire de Tourcoing, qui partage la friche avec les villes de Roubaix et Wattrelos.
Dans l'ancienne usine de peignage et ses 800 m2 tout frais repeints de blanc, la présence de l'IMA permet, selon le maire, d'«affirmer au travers de cette implantation qu'une partie de nos populations a enrichi, non seulement par son travail mais aussi par ses cultures, nos villes et notre région». «C'est un outil, une plateforme, un lieu magique unique au monde qui renvoie à la fureur des images d'actualité, qui renvoie à l'immense effort que nous devons faire pour apprivoiser le métissage nécessaire à la paix dans le monde», a surenchéri, de son côté, Daniel Percheron, président de la région Nord-Pas-de-Calais. Le budget de l'opération est d'environ 500 000 euros par an, financé par les collectivités locales, au premier rang desquelles la région.
Ségolène Royal, Jean-Jacques Aillagon et Jack Lang
L'autre actualité de l'Institut se situe dans la nomination du futur patron. Le député UMP, Renaud Muselier, a reçu en juillet son congé de la part du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avec une échéance en novembre correspondant à la célébration du 25e anniversaire de l'IMA. Renaud Muselier avait pris la tête de l'IMA en septembre 2011, sur proposition de l'ancien président, Nicolas Sarkozy. Il n'aura gardé au final cette fonction qu'un an. Trois personnalités émergent dans la short liste : deux anciens ministres de la Culture, Jean-Jacques Aillagon et Jack Lang, et l'ancienne candidate socialiste à l'Elysée, Ségolène Royal. Des trois, seul Jean-Jacques Aillagon confirme son intérêt pour le poste.
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