Institut de formation professionnelle de Birkhadem Le calvaire d'un groupe de stagiaires

L'administration refuse de leur délivrer leurs diplômes sous prétexte qu'il manque à leurs dossiers le certificat de scolarité de la classe terminale, sur lequel elle avait pourtant fermé les yeux il y a trois années.
Suivre, voire même réussir une formation de trois années, sanctionnée par la soutenance d'un mémoire de fin de stage, pour se voir finalement refuser le diplôme, est le cauchemar auquel fait face un petit groupe de stagiaires depuis plus d'une année. Ces stagiaires, qui ne savent plus à quel saint se vouer pour récolter le fruit de trois années de labeur, se sont tournés vers la presse pour interpeller qui de droit sur leur situation.
En effet, ces jeunes stagiaires se sont inscrits à l'Institut de formation professionnelle Kerar-Mouloud, de Birkhadem, pour une formation, chacun dans son domaine. Il fallait joindre au dossier d'inscription un certificat de scolarité de la classe terminale, mais comme ces stagiaires n'étaient pas scolarisés et devaient passer leur bac en candidats libres, ils ont déposé le certificat d'inscription au Cneg. Selon la représentante de ce groupe, 'l'administration a accepté le certificat et n'a à aucun moment durant les trois longues années remis en cause le fait que nous ayons finalement opté pour la formation et laissé tomber le bac en candidat libre. Moi, personnellement, j'ai fait un cursus des plus brillants, en attestent mes résultats'.
Ce n'est donc qu'au bout de trois années de formation que l'administration est sortie de son amnésie, et 'quelle ne fut notre surprise quand nous avons été informés, il y a une année, que nous ne pouvions ni soutenir notre mémoire ni avoir notre diplôme, faute d'un simple certificat de terminale'. Après de longues tergiversations, l'administration est revenue une fois de plus à de meilleurs sentiments en informant les stagiaires qu'ils pouvaient soutenir leur mémoire, mais 'pour le diplôme, nous allons voir'. N'ayant pas d'autre choix, les stagiaires ont présenté leur mémoire de fin de stage en espérant que leur bon cursus les sauverait. Ce ne fut malheureusement pas le cas puisque, une année après, l'administration de l'institut refuse toujours de leur délivrer le diplôme sous prétexte qu'ils n'ont pas le niveau de terminale requis. Pourquoi avoir fermé les yeux sur la nécessité de ce simple document et en faire une obsession trois ans après ' Que peut valoir ce certificat face à trois ans de brillante formation ' Les stagiaires, qui pensent que le diplôme 'est un droit, puisque nous avons fait nos preuves durant les trois années de formation', espèrent que l'administration accepte de mettre fin à ce cauchemar qui n'a que trop duré. Nous avons tenté, de notre côté, de contacter l'administration, mais la responsable était constamment et pendant plusieurs jours 'en réunion'.
M.B