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Institut de formation des maîtres (Ex-ITE)



Les enseignants réclament une enquête Beaucoup d?enseignants de l?IFPM (institut de formation et de performance des maîtres) ou ex-ITE-Ibn Rochd, sont en colère et ont saisi le ministère de l?Education pour signifier leur désapprobation contre ce qu?ils qualifient de « mauvaise gestion ». Dans une lettre datée du 6 juin, les protestataires évoquent « de graves manquements en matière pédagogique. » Les plaignants font savoir, en effet, « qu?ils sont privés de l?outil pédagogique, à l?exemple des laboratoires, des micro-ordinateurs, de l?Internet et autres » et pestent contre « la transformation de l?infirmerie en lieu d?habitation ». Nos interlocuteurs font état de « l?absence d?un conseil d?administration ». Ils font même état de « manquement en ce qui concerne les relations de travail comme ce flou concernant la sécurité sociale et les ?uvres sociales. » Conflit Ce qui semble exacerber le plus les protestataires, ce sont les retards mis à chaque fois dans le paiement des salaires. Ils craignent « la non régularisation de la sécurité sociale ». Contacté par nos soins, Belkheiri Belkacem, le directeur de cet établissement, parle de « l?existence de certains problèmes comme dans tout établissement et l?absence de moyens pour lesquels la tutelle a été saisie », mais semble relativiser cette sortie des enseignants qu?il juge « disproportionnée ». Notre interlocuteur nous fait savoir que « cet établissement va devenir un centre régional doté en moyens humains et pédagogiques dès l?année prochaine. » Et de mettre en garde : « la situation ainsi induite risque de coûter cher aux protestataires car la tutelle va faire appel à des universitaires pour se charger de la formation ». Et ce dernier de s?interroger : « Comment explique-t-on le fait que ces enseignants donnent de bonnes notes aux stagiaires, alors qu?ils parlent d?absence de moyens ? » « Pour l?infirmerie, se défend-t-il, le problème ne se pose pas, du moment qu?une autre unité de soins a été réalisée. » « Le reste peut se discuter entre les protestataires et l?intendant », dira-t-il. Nos tentatives de connaître la version de ce dernier ont échoué.



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