Instantané : la clôture ! Alger : les autres articles

Une structure éducative, en l'occurrence un lycée, se trouvant à l'est de la capitale, est, depuis des années, entré dans un déclin qui lui a valu la regrettable mutation en un lieu de débauche et de dépravation. S'éloignant progressivement de sa vocation première, celle d'inculquer aux élèves le savoir et la culture, l'établissement a sombré dans une médiocrité lamentable. A l'origine de cette situation, qui pénalise actuellement le peu d'élèves studieux continuant contre vents et marées à étudier, et également leurs parents et les enseignants, est un «mur» ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, le mur du lycée est éventré par endroits, laissant libre accès aux intrus.
La majorité des problèmes que connaissent le lycée, ses élèves et son personnel gravitent autour de ce mur, ou qui en découlent d'une manière ou d'une autre. La solution qui aurait en partie épargné le lycée de sombrer dans le déclin est très facile à prendre : il s'agirait seulement de colmater les trous du mur et de lui rajouter une ou deux rangées de briques pour le surélever. Toutefois, cela n'a pas été fait en temps opportun. Le mur est resté tel quel des mois durant, pour ne pas dire des années, permettant à des étrangers, délinquants de leur état, d'accéder à l'établissement en toute liberté. Si bien qu'au fil du temps, ces intrus sont devenus une donne indissociable de la composante du lycée. Ils font désormais partie du décor. Qu'aurait coûté aux instances chargées de l'éducation au niveau local la réparation de ce mur ' sûrement pas grand-chose.
Les élèves et les professeurs ont subi les problèmes qu'engendre l'état de cette clôture vétuste pendant des années et il a fallu pour la réparer l'intervention de hauts responsables du ministère de l'Education. Les brèches ont été colmatées et ainsi une partie des problèmes du lycée a été réglée. Pour résoudre d'autres problèmes, faudra-t-il que des responsables en haut de la hiérarchie fassent le déplacement '